VIDEO. Affaire Ferrand: L’ancien ministre devrait être fixé sur son sort en fin de semaine
POLITIQUE•Le parquet de Brest devrait rendre sa décision vendredi après l'ouverture d'une enquête préliminaire au mois de juin suite aux révélations sur des soupçons de favoristisme...M.B.
Le suspense devrait prendre fin.Richard Ferrand qui disait à Paris-Match début septembre souffrir « de l’attente » va enfin être fixé sur son sort d’ici la fin de semaine, « très probablement vendredi par un communiqué de presse », selon le parquet de Brest, cité par Ouest-France.
Les règles du code de la mutualité ont-elles été respectées ?
Le 1er juin, la justice avait décidé d’ouvrir une enquête préliminaire notamment après les révélations du Canard Enchaîné. Selon le palmipède, en 2011 les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était le directeur général, avaient choisi de louer un local à une société immobilière appartenant à sa compagne. Cette opération lui aurait permis de se doter « sans bourse délier, d’un patrimoine immobilier d’une valeur actuelle nette de 500.000 euros », selon l’hebdomadaire. Les investigations du parquet devaient se pencher sur l’ensemble des faits susceptibles de constituer des infractions pénales en matière d’atteintes aux biens (infractions économiques et financières), de manquement au devoir de probité et aux règles spécifiques du code de la mutualité.
Que va décider le parquet de Brest ?
Trois options s’offrent au parquet : soit il classe l’affaire sans suite, soit il ouvre une information judiciaire et saisit un ou plusieurs juges d’instruction chargés de mener les investigations, soit il renvoie Richard Ferrand devant le tribunal correctionnel dans le cadre de la procédure, appelée « citation directe ».
Richard Ferrand avait été exfiltré de son poste de ministre de la Cohésion des territoires un mois après son entrée en fonction, avant de finalement trouver un point de chute comme patron du groupe LREM à l’Assemblée nationale.
« Il a pris un gros coup sur la tête, y compris sur le plan familial. Cet épisode va forcément laisser des traces, même si l’issue est positive », selon un député, interrogé par Le Figaro.