Plusieurs dizaines de manifestants s’étaient relayés pour construire l’armature bout à bout.

On vous en parlait plus bas: plusieurs dizaines de personnes cagoulées et vêtues de noir ont pris mardi pour cible plusieurs agences bancaires sur le parcours de la manifestation des fonctionnaires contre «les attaques» du gouvernement à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.

Situées en tête de cortège, et aux cris de «Anticapitalistes haha», «Paris debout, soulève-toi», «Ni dieu, ni maître, ni Mélenchon», «Siamo tutti antifascisti (Nous sommes tous antifascistes)», plusieurs dizaines de personnes masquées se sont attaquées à trois établissements.

Les vitrines et portes de ces agences ont été brisées et les distributeurs de billets recouverts de peinture. Les forces de l'ordre sont intervenues en usant de gaz lacrymogènes.

Un groupe de «200 personnes potentiellement à risque» avait été repéré par la police au départ du cortège place de la République. Des échanges de coups ont eu lieu entre «des individus de ce groupe et des membres du service d'ordre de la manifestation», selon la Préfecture de police (PP).

La bataille de chiffres commence. La préfecture annonce 26.000 manifestants à Paris, contre 45.000 pour la CGT.

Des vitres brisées ont été constatées par des journalistes sur Twitter. La préfecture de Paris indique à 20 Minutes que huit personnes ont été interpellées.

Environ 400.000 agents publics ont manifesté dans toute la France mardi, dont 45.000 à Paris, contre les mesures du gouvernement les concernant, qu'ils jugent «inacceptables», selon les estimations de la CGT, premier syndicat de la fonction publique.

Ces estimations portent en région «sur 70 manifestations», sur un total d'environ 130, «dont les plus importantes», a-t-il précisé à l'AFP.

Des soignants aux enseignants, des ministères aux collectivités, plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires ont fait grève et manifesté mardi contre les «attaques» du gouvernement à leur égard, selon les premières remontées des bureaux de l'AFP.

«La fonction publique: une richesse pour toutes, pas un coût!» ou «Hôpital en état d'urgence», pouvait-on lire parmi les slogans à Nantes où les manifestants étaient entre 5.500 et 8.000.

Les premiers décomptes recueillis par les bureaux de l'AFP totalisaient plus de 100.000 manifestants dans 26 villes en région selon les syndicats et 55.000, selon les autorités. Ils étaient notamment entre 6.400 à 12.000 à Lyon, entre 5.000 et plus de 10.000 à Bordeaux, 3.900 à 9.000 à Rouen ou 1.400 à 3.000 à Saint-Denis de la Réunion.

Et vous pouvez suivre notre journaliste sur place:

Les syndicats répondent aux chiffres du ministère de l'Education nationale (voir plus bas). Selon eux, entre 35 et 50% des enseignants sont en grève dans le cadre de la journée d'action des fonctionnaires.

Le SNUIpp-FSU, premier syndicat chez les professeurs des écoles, a avancé un taux de 50% de grévistes dans le primaire. Dans le secondaire, le SNES indique qu'«un personnel du second degré sur trois a répondu à l'appel» à la grève et que la mobilisation de ce jour constitue «un sévère avertissement» au gouvernement.

La bataille de chiffres commence. La préfecture annonce 26.000 manifestants à Paris, contre 45.000 pour la CGT.

Environ 400.000 agents publics ont manifesté dans toute la France mardi, dont 45.000 à Paris, contre les mesures du gouvernement les concernant, qu'ils jugent «inacceptables», selon les estimations de la CGT, premier syndicat de la fonction publique.

Ces estimations portent en région «sur 70 manifestations», sur un total d'environ 130, «dont les plus importantes», a-t-il précisé à l'AFP.

Des soignants aux enseignants, des ministères aux collectivités, plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires ont fait grève et manifesté mardi contre les «attaques» du gouvernement à leur égard, selon les premières remontées des bureaux de l'AFP.

«La fonction publique: une richesse pour toutes, pas un coût!» ou «Hôpital en état d'urgence», pouvait-on lire parmi les slogans à Nantes où les manifestants étaient entre 5.500 et 8.000.

Les premiers décomptes recueillis par les bureaux de l'AFP totalisaient plus de 100.000 manifestants dans 26 villes en région selon les syndicats et 55.000, selon les autorités. Ils étaient notamment entre 6.400 à 12.000 à Lyon, entre 5.000 et plus de 10.000 à Bordeaux, 3.900 à 9.000 à Rouen ou 1.400 à 3.000 à Saint-Denis de la Réunion.

Et vous pouvez suivre notre journaliste sur place:

Les syndicats répondent aux chiffres du ministère de l'Education nationale (voir plus bas). Selon eux, entre 35 et 50% des enseignants sont en grève dans le cadre de la journée d'action des fonctionnaires.

Le SNUIpp-FSU, premier syndicat chez les professeurs des écoles, a avancé un taux de 50% de grévistes dans le primaire. Dans le secondaire, le SNES indique qu'«un personnel du second degré sur trois a répondu à l'appel» à la grève et que la mobilisation de ce jour constitue «un sévère avertissement» au gouvernement.

Le cortège s'élance de la place de la République

Du côté de Rennes, les forces de l'ordre annoncent 3.800 participants à la mobilisation. Les manifestants sont actuellement place de République. Les accès du centre historique sont bloqués par la police.

Les syndicats annoncent un premier chiffre de 5.000 manifestants pour la manifestation à Rennes. Mais le cortège grossit encore, rapporte notre journaliste sur place, Jérôme Gicquel.

Quelque 17,5 % des enseignants étaient en grève ce mardi, une action suivie dans le primaire plus que dans le secondaire, selon les chiffres du ministère de l’Education donnés en fin de matinée.

Sur la totalité des académies, 17,47 % des professeurs étaient en grève : près de 20 % dans le primaire (écoles maternelles et élémentaires) et près de 16 % dans le second degré (collèges et lycées).

Les syndicats n’avaient pas encore communiqué leurs chiffres en fin de matinée.

A Strasbourg, dans la grisaille et sous une pluie fine, environ 1.500 personnes défilent dans le calme, bien encadrées par les forces de l’ordre, rapporte notre journaliste Gilles Varela.

On pouvait entendre, « Macron t’es foutu, tes fainéants sont dans la rue. » Quelques lycéens étaient présents. Même si cette manifestation se faisait à l’appel d’une grosse intersyndicale, les partis ont bien marqué les espaces entre eux.

Plusieurs milliers de personnes rassemblées sont. Entre 3.000 et 4.000 selon premières estimations, indique notre reporter sur place.

Les étudiants sont arrivés sur place et ont échangé quelques noms d'oiseaux avec la CFDT.

Le cortège, qui s’est élancé de Commerce vers 10h45, réunit de très nombreux fonctionnaires (éducation nationale, santé, trésor public) mais aussi des salariés du privé (STX, Airbus, raffinerie Total de Donges). Plusieurs centaines de jeunes cagoulés se sont positionnés en tête de la manifestation.