a décidé ce jeudi d’expliquer les raisons qui l’ont poussé à voyager en classe affaires entre La Réunion et la métropole, le 15 septembre dernier.

Ce petit privilège avait déclenché une polémique quelques jours après le vol, d’autant que les deux qui l’accompagnaient lors de ce déplacement, Danièle Obono et Mathilde Panot, n’avaient eu droit qu’à la classe économique.

« Je ne pouvais pas m’offrir le luxe de me faire démolir physiquement »

Sur l’antenne de , le député des Bouches-du-Rhône a justifié ce choix par le besoin de se ménager avant une échéance importante. « J’ai évalué, compte tenu des expériences lombaires malheureuses que j’ai faites en classe économique, que je ne pouvais pas m’offrir le luxe de me faire démolir physiquement une semaine avant une manifestation ».

Le leader de la France insoumise fait référence à la , ce jeudi. Mais aussi à une autre manifestation qui aura lieu samedi dans la capitale et qu’il a lui-même lancée.

Il a payé sa place

Pour couper court à la polémique, Jean-Luc Mélenchon a également précisé que les députés avaient payé leurs places pour ce trajet : « Chacun d’entre nous a évalué la dépense qu’il voulait faire ».

L’ancien candidat à l’élection présidentielle avait effectué ce déplacement sur l’île de La Réunion , où son absence avait été particulièrement commentée.