FAITS DIVERSClamart: Deux jeunes jugés pour vols avec violence commis grâce au Bon Coin

Clamart: Ils attiraient leurs victimes sur le Bon Coin grâce à de fausses annonces avant de les dépouiller dans un hall d'immeuble

FAITS DIVERSLes deux jeunes se servaient du Bon Coin pour appâter leurs victimes avant de les dépouiller dans des halls d'immeubles...
20 Minutes avec agence

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Il aura fallu près d’un an aux policiers de Clamart (Hauts-de-Seine) pour relier une dizaine d’affaires apparemment isolées. Selon les informations du Parisien, deux jeunes hommes ont été interpellés la semaine dernière pour vols avec violence et extorsion.

De fausses annonces pour des vêtements ou des jeux vidéo

Les deux voleurs présumés attiraient leurs futures victimes via le site Le Bon Coin ou une page Facebook. Ils publiaient de fausses annonces proposant des jeux vidéos ou des vêtements, avant de donner rendez-vous aux acheteurs intéressés. Après avoir attiré leurs victimes dans un hall d’immeuble ou une cave, ils s’y mettaient à deux pour les dépouiller.

Les deux jeunes ont également utilisé la méthode inverse : contacter une personne qui mettaient en vente un objet sur le site avant de la rencontrer pour la délester de ses effets personnels en échange de quelques coups.

Une erreur qui leur a été fatale

En février 2017, ils commettent une erreur qui finira par les perdre. Alors qu’il consulte les annonces sur le site, le père de l’une des victimes découvre avec étonnement la veste que son fils s’est fait volé quelque temps auparavant. Il décide alors de tendre un piège au vendeur, après avoir prévenu la police.

Le vendeur ne se présentera pas, mais les enquêteurs parviennent à remonter jusqu’à lui grâce au numéro de téléphone de l’annonce. Lors des perquisitions effectuées aux domiciles des deux voleurs présumés, les policiers retrouveront des cartes de transports et des papiers d’identité appartenant aux victimes. Quelques jours plus tard, le plus âgé du duo est interpellé, alors que le second se présentera de lui-même au commissariat.

Les habitants du quartier sous le choc

Comme souvent, l’affaire étonne les habitants du quartier. « Il y a souvent des jeunes qui traînent ici mais je n’ai jamais vu de violences », affirme une habitante. « Je n’arrive pas à croire que ça ait pu se passer en pleine journée… » confie une voisine au Parisien.

Les agissements des deux compères semblent liés à quatorze plaintes déposées entre octobre 2016 et juillet 2017. Seulement sept d’entre elles seront jugées, le parquet n’ayant pas retenu de preuves suffisantes pour les autres.

Les deux suspects ont été placés sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur procès. Le plus jeune, mineur au moment des premiers vols, sera jugé séparément par un juge des enfants.