SOCIALLe gouvernement enclenche la réforme de l’assurance chômage

Réforme de l’assurance chômage: Début des concertations en octobre avant un «projet de loi au printemps 2018»

SOCIALMuriel Pénicaud a indiqué que les « concertations sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage » commenceraient « en octobre », « avec les partenaires sociaux et les régions »…
Muriel Pénicaud interrogé sur BFMTV le mercredi 13 septembre 2017.
Muriel Pénicaud interrogé sur BFMTV le mercredi 13 septembre 2017. - Capture d'écran/20 Minutes
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Attention, chantiers explosifs ! Après la réforme du Code du travail, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a indiqué mercredi que les « concertations sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage » commenceraient « en octobre », « avec les partenaires sociaux et les régions », pour un projet de loi « à la session de printemps 2018 » au Parlement.

« Elles aboutiront à un projet de loi qui sera présenté à la session de printemps 2018 au Parlement », a-t-elle précisé sur BFMTV.

Muriel Pénicaud rpond aux attaques de Martine Aubry

Les partenaires sociaux qui gèrent l’assurance chômage avaient réclamé la semaine dernière un « calendrier » et indiqué vouloir « être reçus collectivement » dès le début de la concertation sur la future réforme de ce régime, promise par Emmanuel Macron et qui vise notamment à étendre l’indemnisation aux indépendants et aux démissionnaires. Sont aussi envisagés une réforme de la gouvernance et du financement de l’assurance chômage. Aujourd’hui gérée par les partenaires sociaux, l’assurance chômage basculerait dans une gestion tripartite avec un pilotage de l’Etat.

Interrogée sur ce point d’une gestion « à trois », Muriel Pénicaud a répondu : « je ne sais pas ». « Le financement, les modalités, la gouvernance, tout cela on va en discuter », a-t-elle répondu. Interrogée par ailleurs sur le fait de savoir si elle avait été « touchée » par les propos critiques à son égard formulés par Martine Aubry, dont elle a été la conseillère sous le gouvernement Jospin, elle a répondu « non ». « Tout le monde peut changer. On dit que je l’ai formée, moi je la trouve bien déformée… », avait cinglé la maire de Lille et ex-ministre du Travail. « Martine Aubry, que je connais bien, elle a choisi d’être dans l’opposition, moi j’ai choisi de mettre modestement mon expérience de 40 ans au service de mon pays, pour contribuer à transformer le pays », a rétorqué l’actuelle ministre du Travail.