VIDEO. Disparition de Maëlys: Les parents de la petite fille sortent de leur silence
ENQUETE•Lors du signalement de la disparition de la petite fille, sa maman a tout de suite cherché cet homme « au comportement étrange »…Manon Aublanc
L'essentiel
- L’enquête sur la disparition de la petite Maëlys, lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin, se poursuit. De nouvelles recherches ont été effectuées.
- Le suspect écroué, un ancien militaire de 34 ans, a admis que la fillette était montée dans sa voiture mais nie l’avoir enlevée.
- L’homme a affirmé que Maëlys était montée à bord de sa voiture en compagnie d’un autre petit garçon. Les gendarmes l’ont cherché : il n’existe pas.
Un suspect au comportement « étrange », qui « disparaît » avant l’arrivée des gendarmes. Voilà ce que rapportent les parents de la petite Maëlys, disparue il y a deux semaines au cours d’une fête de mariage en Isère, par l’intermédiaire de leur avocat ce dimanche.
Dans une interview donnée au Dauphiné Libéré, l’avocat des parents de la petite fille, Fabien Rajon, a évoqué le « supplice » enduré par la famille depuis deux semaines et livré leur version des faits.
La maman de Maëlys affirme que « dès qu’elle s’est rendu compte que Maëlys avait disparu, elle a immédiatement cherché sa fille bien sûr, mais aussi un homme dont le comportement pendant la soirée lui avait semblé étrange », a rapporté l’avocat.
Le suspect pas « spécialement concerné » et « ni vraiment inquiet » lors de la disparition
Pendant la soirée, la mère de famille aurait trouvé étrange la proximité entre l’homme, un ex-militaire, et sa petite fille. Un peu plus tôt au cours de la soirée, l’enfant lui avait décrit cet homme comme son « copain » et l’avait présenté à un autre invité du mariage comme son « tonton ». « Cet homme aurait discuté avec la petite Maëlys, montrant à la fillette et à sa mère des photos de ses chiens sur son téléphone. La maman est ensuite partie, laissant la conversation entre Maëlys et cet invité se poursuivre quelques minutes », détaille Me Rajon.
Selon la mère de la jeune fille, l’homme suspecté n’avait pas semblé « spécialement concerné » par les recherches entamées cette nuit-là par l’ensemble des convives lorsque la disparition de Maëlys a été signalée, « ni vraiment inquiet ». « À la différence d’autres affaires de disparition d’enfants, les enquêteurs semblent tenir une personne qui a visiblement des choses à dire », poursuit l’avocat. «Les parents se disent logiquement que cet homme détient les clés de l’affaire. Et dans la mesure où le temps presse, car il en va du devenir d’un enfant, ils invitent forcément le mis en examen à révéler enfin la vérité et en finir de l’attente insupportable qui leur est imposée », a-t-il conclu.