ENERGIEL'Etat lance le processus de cession en vendant 4,5% d'Engie

L'Etat lance le processus de cession en vendant 4,5% d'Engie

ENERGIE«Cette cession de titres s’est déroulée dans de très bonnes conditions pour les intérêts patrimoniaux de l’Etat», a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire…
20 Minutes avec AFP

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La transaction a été faite. L’Etat a cédé ce mardi 4,5 % du capital du groupe énergétique Engie (ex-GDF Suez), ce qui va lui rapporter 1,53 milliard d’euros, première contribution au fonds de 10 milliards d’euros annoncé pour financer l’innovation.

« Cette cession de titres s’est déroulée dans de très bonnes conditions pour les intérêts patrimoniaux de l’Etat. Elle constitue la première étape du plan de cessions d’actifs pour un montant de 10 milliards d’euros », s’est félicité le ministre de l’Economie Bruno Le Maire dans un communiqué.

L’Etat ne détient plus que 24,1 % du capital

L’opération a pris deux formes : d’abord un « placement institutionnel accéléré » de 99,9 millions d’actions Engie, soit 4,1 % du capital, à un prix de 13,80 euros par action, a détaillé dans un communiqué l’Agence des participations de l’Etat (APE), chargée de la gestion du patrimoine de l’Etat actionnaire. Ce prix est un peu inférieur au cours de clôture de l’action Engie mardi à la Bourse de Paris, qui s’affichait à 13,97 euros.

En parallèle, l’Etat a cédé directement à Engie 11,1 millions d’actions (0,46 % du capital) au même prix unitaire, soit un montant total de 153 millions d’euros.

Au terme de l’opération, l’Etat ne détient plus que 24,1 % du capital d’Engie et 27,6 % des droits de vote, restant l’actionnaire de référence du groupe. La loi oblige l’Etat à détenir au moins un tiers des droits de vote ou du capital d’Engie, avec une dérogation possible pendant un délai limité à deux ans.