ENQUETEDisparition de Maëlys: Des plongeurs sondent de nouveaux plans d'eau

Disparition de Maëlys: Des plongeurs sondent de nouveaux plans d'eau

ENQUETELa petite fille a disparu depuis une semaine lors d'un mariage...
Delphine Bancaud

D.B. avec AFP

Encore une nouvelle tentative pour faire avancer l’enquête dansla disparition de Maëlys. Des plongeurs vont sonder dimanche de nouveaux plans d’eau à la recherche de la petite fille, disparue il y a une semaine, a indiqué le commandant de la brigade de gendarmerie de la Tour du Pin (Isère) Jean Pertue.

« Les recherches continuent. Il n’y a plus de ratissages depuis jeudi mais on va faire venir dimanche des plongeurs pour explorer les plans d’eau, très nombreux dans la région. Du temps est nécessaire pour de telles recherches », a expliqué le militaire à l’AFP. Ces plongeurs, « une ressource assez rare » dans le secteur, viennent d’Aix-les-Bains (Savoie) et de Valence (Drôme), a-t-il indiqué.

Deux juges d’instructions désignés

« On avance ; on recroise les informations ; le travail des enquêteurs avance. Il faut rester positif à ce stade. Quand on travaille, on progresse », même si cela ne signifie pas nécessairement une percée décisive dans les recherches, a poursuivi le commandant, au lendemain de l’annonce de l’ouverture d’une information judiciaire pour «enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans ».

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Deux juges d’instruction ont été désignés pour mener l’enquête. Les gendarmes ont déjà procédé à plus de 200 auditions et à une quarantaine de perquisitions, a précisé samedi le procureur adjoint de Grenoble, Laurent Becuywe. Deux hommes de 34 ans ont également été placés en garde à vue avant d’être relâchés vendredi soir, car les éléments sur lesquels ils devaient s’expliquer « n’étaient pas des charges permettant de les déférer devant le juge d’instruction », selon le magistrat.

La battue citoyenne n’a rien donné

« Les enquêteurs travaillent beaucoup », a insisté Jean Pertue, en confirmant que la « battue citoyenne » organisée samedi autour de Pont-de-Beauvoisin (Isère), la commune où a disparu Maëlys dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 août, n’avait « pas donné de résultats ».

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« Les vérifications ont été faites mais aucune découverte d’indices ou de traces substantielle n’a été faite », a dit le commandant Pertue, même si la gendarmerie a reçu beaucoup d’appels d’habitants.