TERRORISMEPortrait-robot des djihadistes français morts en combattant pour Daesh

Une note dresse le portrait-robot des djihadistes français morts dans les rangs de Daesh

TERRORISMELa chaîne LCI s’est procuré une note dressant le profil des 265 Français morts en Syrie et en Irak…
Vincent Vanthighem

V.V.

Un homme. Jeune. Connu des services de police. Et descendant de l’immigration. Tel serait le profil type du djihadiste français mort en Syrie ou en Irak. La chaîne LCI a dévoilé, ce vendredi, une note de l’Union de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) dressant les caractéristiques communes des 265 djihadistes français qui ont trouvé la mort dans les rangs de Daesh.

Seules huit femmes françaises

Sans surprise, ce sont principalement des hommes jeunes. D'après cette note, seules huit femmes françaises (contre 257 hommes) auraient trouvé la mort en combattant pour Daesh. Parmi elles figure la mère de Fabien et Jean-Michel Clain, les deux djihadistes qui avaient revendiqué les attentats du Bataclan pour le compte de l’organisation terroriste. Elle est décédée d’une maladie du foie à l’âge de 62 ans tandis que les plus jeunes sont deux frères Toulousains tués en 2015 lors d’un combat alors qu’ils avaient 12 et 14 ans.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Une corrélation avec la pauvreté

Les analystes de l’Uclat ont tenté de tirer des enseignements de cette liste diffusée cet été aux préfets de France. On retient notamment le fait que 52 % des djihadistes morts au combat sont des descendants d’immigrés tandis que 24 % sont nés en France de parents sans lien avec l’immigration.

Défavorablement connus des services de police et de gendarmerie pour des actes de délinquance pour 48 % d’entre eux, ils venaient principalement de quartiers dit « prioritaires ». L’Uclat note à ce sujet « une corrélation certaine entre cumul des inégalités sociales, économiques et scolaires et foyers de radicalisation », selon LCI.