AVIATIONVIDEO. Air France va élargir sa zone de non-survol de la Corée du Nord

VIDEO. Tir de missile: Air France va élargir sa zone de non-survol de la Corée du Nord

AVIATIONUne décision qui fait suite au dernier tir de missile de Pyongyang…
Thibaut Chevillard

T.C.

L'essentiel

  • La Corée du Nord a tiré vendredi dernier un missile balistique qui est tombé en mer du Japon.
  • Un avion d’Air France ne se trouvait qu’à une centaine de kilomètres, soit 7 minutes de vol.

Air France renforce la sécurité de ses vols à destination de l’Asie. La compagnie aérienne a décidé « d’élargir la zone de non-survol autour de la Corée du Nord, pays qu’elle ne survole pas », annonce-t-elle à RFI. Il s’agit d’une « mesure de précaution » prise après qu’un avion reliant Tokyo à Paris est passé à une centaine de kilomètres d’un tir de missile intercontinental effectué vendredi dernier par la Corée du Nord. Il se trouvait à peine à sept minutes de vol, selon la chaîne CNN.

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« Même si cette distance était avérée, elle ne remettrait pas en question la sécurité du vol », a déclaré Air France à la radio, précisant que « le vol AF293 du 28 juillet 2017, reliant Tokyo-Haneda à Paris-CDG, s’est déroulé conformément à son plan de vol et sans qu’aucun événement ne soit relevé ». L’entreprise française a souligné « qu’elle analyse en continu les zones de survol à risques et adapte ses plans de vol en conséquence ».

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Le missile lancé vendredi par Pyongyang, « a été tiré depuis Mupyong-ni et a volé sur environ 1.000 kilomètres avant de tomber dans les eaux de la mer du Japon », a déclaré le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone. Ce lancement survient un mois à peine après le premier test réussi par Pyongyang d’un ICBM susceptible d’atteindre le nord ouest des Etats-Unis, en particulier l’Alaska.

« Je ne crois pas que le contrôle du trafic aérien serait en mesure de prévenir un avion qu’un missile s’apprête à croiser son chemin », a expliqué à la chaîne CBS l’expert en sécurité aérienne Mark Rosenker. Les Nord-coréens « créent un danger pour l’espace aérien commercial », a indiqué de son côté l’ancien président du Conseil national de la sécurité des transports, Mark Rosenker, à CBS News.