FAITS DIVERSLes 180 passagers du vol Bordeaux-Alger cloués au sol 33 heures

Gironde: Les 180 passagers du vol Bordeaux-Alger bloqués 33 heures à l'aéroport de Mérignac

FAITS DIVERSSelon le quotidien «Sud Ouest», des passagers excédés ont envisagé de «bloquer d’autres vols» si on continuait à les «ignorer»...
Marion Pignot

M.P.

Ils devaient partir pour l'Algérie vendredi à 14 heures. Les 180 passagers du vol Bordeaux-Alger ont cependant subi un retard peu ommun, après avoir été immobilisés pendant près de 33 heures à l’aéroport de Mérignac (Gironde).

Le vol ZI737 n'a pu partir «en raison d'un problème technique», selon la compagnie Aigle Azur. L'incident a requis l'acheminement vendredi soir d'une pièce depuis Roissy, a précisé l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.

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Les passagers excédés auraient entamé des grèves de la faim

Les « 180 », qui devaient passer la nuit à l’hôtel, ont été réveillés à 4 heures du matin ce samedi, leur avion devant enfin rejoindre Alger. Que nenni. Une fois une nouvelle pièce acheminée et les tests réalisés en matinée, un membre du personnel technique navigant aurait en effet été victime d'une «défaillance», empêchant le vol de partir, a expliqué Aigle Azur, deuxième compagnie aérienne française.

Ce samedi la tension serait ainsi montée d’un cran à Mérignac. Selon le quotidien Sud Ouest, certains passagers excédés auraient entamé des grèves de la faim, quand d’autres auraient refusé d’être évacués de leur porte d’embarquement.

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« Je pense qu’on nous a donné de fausses informations »

« On nous bassine, moi je pense qu’on nous a donné de fausses informations », a confié à France Bleu Rahma, qui devait se rendre à Alger pour le travail. « Après la pièce défaillante, on nous dit maintenant que le pilote est malade, qu’il n’y en a pas d’autre », a lancé Mohamed à Sud Ouest.

Et de poursuivre : « On est traités comme des animaux. Ce matin, les douaniers nous avaient même enfermés à clefs. Alors on s’est mis à taper sur les vitres et à crier. On envisage de bloquer d’autres vols si on continue à nous ignorer. »

Un ultime délai, pour un recompte de bagages surnuméraires

Le temps d'acheminer une nouvelle équipe de pilotage, samedi en fin de journée à Bordeaux, et le vol ZI 737 a finalement décollé [non sans un ultime délai, pour un recompte de bagages surnuméraires] pour Alger vers 22h40, soit avec près de 33 heures de retard. Pour un vol d'une durée d'1h50.

Aigle Azur, qui dessert Algérie, Portugal, Mali, Sénégal et Guinée à raison de 300 vols réguliers chaque semaine, a déploré un incident «indépendant de sa volonté», et présenté «ses plus sincères excuses aux passagers impactés» par ce rare «enchaînement de circonstances».