EDUCATIONUne campagne pour inciter les bacheliers à libérer des places

APB: Le ministère lance une campagne d'information pour inciter les bacheliers à libérer des places

EDUCATIONS’ils ont été admis à un concours pour une formation qui n’est pas inscrite sur APB…
Clémence Apetogbor

Clémence Apetogbor

Faites place ! Tel est, en substance, le message envoyé par le ministère de l’Enseignement supérieur ce vendredi aux bacheliers pour qu’ils démissionnent de la plateforme d’Admission Post Bac, s’ils ont été admis dans des formations non répertoriées sur APB. L’objectif ? Libérer des places et désengorger le système.

Le ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué dans un communiqué, que la concertation autour de l’entrée à l’université démarrera le 17 juillet.

Libérer des places

Ces négociations avec les acteurs de l’enseignement supérieur (présidents d’université, syndicats étudiants, des enseignants, fédérations de parents d’élèves, etc.) doivent porter sur la mise en place de pré-requis avant l’entrée à la fac afin de réduire le taux d’échec en licence, via notamment une meilleure orientation des jeunes, et de supprimer le tirage au sort dès la rentrée 2018.

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A quelques jours du début de la troisième phase d’APB (qui démarre le 14 juillet), le ministère lance une campagne sur les réseaux sociaux pour inciter les bacheliers ou étudiants en réorientation à démissionner de la plateforme, avant le 11 juillet minuit, s’ils ont été admis à un concours pour une formation qui n’est pas inscrite sur APB (Sciences-Po, écoles d’infirmiers etc.).

Le but est de libérer des places qui pourront donc être proposées à partir du 14 juillet aux candidats toujours en liste d’attente.

« Le système est à bout de souffle »

A l’issue de la deuxième vague de réponses, le 26 juin, il restait encore 117.000 jeunes sur listes d’attente, dont 17.000 qui avaient pourtant placé en premier vœu une filière non sélective, pas en tension, et dans leur académie (un vœu qui aurait dû leur garantir une place). « Le système est à bout de souffle », avait estimé fin juin la ministre Frédérique Vidal.

La première vague de réponses d’APB début juin avait révélé un nombre de formations en tension (avec des demandes supérieures aux capacités d’accueil) bien plus élevé que l’année passée, suscitant l’incompréhension des jeunes et la colère des syndicats étudiants et lycéens. Une situation qui s’explique par la hausse démographique et la volonté d’un nombre accru de bacheliers de poursuivre des études. Et un défaut d’orientation, selon une partie des acteurs concernés.