FAITS DIVERSLe chien qui a dévoré sa maîtresse à Nevers était battu et affamé

Femme dévorée par son chien à Nevers: Le berger allemand était battu et affamé par sa maîtresse

FAITS DIVERSL'enquête a révélé que le berger allemand qui aurait dévoré sa maîtresse vivante était affamé et victime de mauvais traitements...
20 Minutes avec agence

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Le berger allemand qui a tué sa maîtresse en la dévorant aurait agi en réaction aux mauvais traitements que celle-ci lui infligeait, selon le Berry républicain.

Le corps de Liliane, une femme de 57 ans, avait été retrouvé en partie déchiqueté sur son canapé la semaine dernière à Nevers (Nièvre). C’est Roger, le mari de la victime, qui avait fait la macabre découverte.

Le chien aurait « vomi du sang »

Selon de nouvelles informations du Berry républicain, Liliane aurait été dévorée par son berger allemand Cyra. L’animal « aurait vomi du sang et des morceaux de vêtements » après la mort de sa maîtresse.

La mort a été provoquée par le sectionnement de l’artère fémorale

Posted by Le Berry Républicain on Tuesday, July 4, 2017

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L’enquête a déterminé que les deux chiens, un berger allemand et une femelle « de type rottweiler », étaient maltraités et affamés par leur maîtresse. La chienne Bébel n’est pas impliquée, selon les enquêteurs.

Le chien était affamé

Le quotidien explique qu’au moment du drame, « le chien n’avait plus de croquettes à manger ». L’autopsie réalisée ce lundi à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a révélé que l’hémorragie fatale a été provoquée par le sectionnement de l’artère fémorale de la victime.

Des coups de pied sous la table du salon

Toujours selon le quotidien régional, la victime était connue « pour ses excès de boisson » et pour infliger des corrections à ses deux chiens, comme l’a confié son mari. Un témoignage corroboré par le voisinage.

Cyra avait été ce jour-là une nouvelle fois battu par sa maîtresse, qui lui aurait « donné des coups de pied (…) sous la table du salon » alors que le mari était absent de la maison. Les deux chiens sont toujours placés en fourrière à Nevers en attendant que l’autorité administrative décide de leur sort.