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EN DIRECT. Affaire Grégory: «On ne sait pas encore comment tout s'est articulé dans cette affaire»
LIVE•Suivez en direct tous les événements de ce vendredi autour de l'enquête sur la mort du petit Grégory...Vincent Vanthighem
L'ESSENTIEL.
- Le petit Grégory a été retrouvé mort, le 16 octobre 1984.
- Mercredi, cinq membres de sa famille ont été interpellés.
- Son grand-oncle et sa grand-tante doivent être mis en examen ce vendredi.
A LIRE AUSSI.
17h27
FIn des interviews pour le moment.
Une synthèse des derniers événements est à venir.
17h26
Les avocats des Jacob reprochent le flou du parquet général.
«Je ne m’explique pas la mise en examen de ma cliente, annonce Gary Lagardette, l’avocat de Jacqueline Jacob. Elle a gardé le silence. Je lui ai conseillé de garder le silence. »
17h22
L'avocat va demander la nullité de la mise en examen de son client.
«Marcel Jacob vit un cauchemar. Mardi soir, il fêtait ses 72 ans. Mercredi matin, on venait l'arrêter. Il vient de réaliser que ce n'était pas un cauchemar. »
17h21
Stéphane Giuranna, l'avocat de Marcel Jacob, réagit.
«On a aucun élément scientifique, aucun élément matériel. Rien. C'est criminel de relancer cette affaire sur ce genre d'éléments. Ce qui est encore plus criminel, c'est de jeter en pâture un couple avant de dire qu'on va faire l'enquête. »
17h19
Fin de la conférence de presse du procureur.
17h17
Les Jacob sont dans deux prisons différentes.
«Ils sont dans deux établissements pénitentiaires de la région Bourgogne », poursuit le procureur. La chambre de l’instruction aura à se prononcer sur leur détention dans les quatre jours ouvrables suivant lundi.
17h15
« Je ne peux pas vous promettre... »
«Je ne peux pas vous promettre que l'on va déboucher, annonce le gendarme Dominique Lambert Mais on sait que des témoins ont menti. Donc, il y a encore des choses à apprendre. »
17h14
Le commandant de gendarmerie Kim prend la parole.
Il demande aux journalistes de ne pas conduire d'investigation qui pourraient nuire « aux bonnes pistes » qu'ils ont commencé à lever.
17h12
Pas d'alibi « confirmé », « étayé » pour les Jacob.
Interrogé sur l'alibi des Jacob, le procureur général annonce que les époux ont présenté un alibi qui n'a été ni « confirmé », ni « étayé » pour l'instant.
17h11
L'articulation des faits, un mystère ?
«On ne sait pas encore comment tout s'est articulé dans cette affaire », poursuit le procureur qui s'agace de répondre « pour la troisième fois » à la question.
17h09
Mais qui a tué Grégory ?
«Aujourd'hui, je ne peux pas vous dire qui a tué Grégory Villemin. Je peux vous dire qui a participé à l'enlèvement de Grégory », explique le magistrat. « Il y a un certain nombre de présomptions de leur participation à cet acte d'enlèvement », dit-il au sujet des Jacob.
17h07
Question sur la responsabilité de la grand-mère de Grégory.
Le magistrat soupçonne la grand-mère de Grégory d'être l'auteure d'une lettre de menaces adressée au juge Simon en 1989. « Lorsque cette lettre lui a été présentée, Monique Villemin a reconnu son écriture », indique le procureur.
17h05
Jacqueline s'est tue, Marcel a nié les faits.
«Ce n'est pas parce que les personnes se taisent que les investigations ne vont pas se poursuivre », dit encore le procureur général de Dijon. « Il y a ce que je vous dis. Il y a aussi ce qu'il y a dans le dossier. Il y a aussi des détails que je ne peux pas vous révéler. »
17h03
« Pas d'assassinat sans enlèvement... »
«Il n'y aurait pas eu d'assassinat sans enlèvement », assure le procureur général de DIjon.
17h01
Question sur Bernard Laroche.
«Il est mort. Il ne peut plus être impliqué. Mais, ce que l'on sait, c'est que Bernard Laroche aurait participé à l'enlèvement de Grégory », répond le procureur
17h
Le procureur général ne dit rien de plus.
Reste à savoir s'il va en dire plus en répondant aux questions.
16h59
Il parle d'une altercation.
Il rappelle que Marcel Jacob à dit à Jean-Marie Villemin : « Je ne sers pas la main d'un chef ! » On vous en parlait dès ce matin.
16h57
On parle de la localisation des auteurs.
«La localisation des auteurs sur les lieux n'a jamais été contredite par un quelconque alibi des Jacob, ni par des témoignages. Et cela de façon récurrente dans l'ensemble de la procédure », indique Jean-Jacques Bosc. « Au surplus, Marcel Jacob dissimule, contre toute évidence, ses antagonismes évidents avec les parents de Grégory. Et cela rend ses déclarations peu crédibles. »
16h55
Le procureur général évoque les faits.
«Le dossier révèle l’existence d’un lien indissociable entre les trois lettres anonymes de 1983, le courrier posté le jour du crime, avant 17h15, et l’enlèvement de l’enfant. Ces éléments forment un tout et sont indissociables », indique le magistrat. « S’agissant des trois lettres de 1983, l’une d’entre elle implique Jacqueline Jacob », ajoute-t-il.
« Ce même lien se retrouve aussi dans les appels qui ont été passés par le corbeau. Le lien est établi par la similitude des termes utilisés dans les lettres et les appels téléphoniques. »
16h54
Les Jacob ont nié.
«Ils ont nié les faits reprochés. Ces deux personnes ont fait l’objet d’une mesure d’incarcération provisoire dans l’attente de l’arrêt de la chambre de l’instruction qui doit intervenir dans les quatre jours ouvrables. » Autrement dit, ils sont en prison, au moins, pour 4 jours. Le but : « Empêcher une concertation frauduleuse (…) de nature à nuire aux investigations à venir. »