FAITS DIVERSDes ruches attaquées à l'insecticide à Rouen, 40.000 abeilles meurent

Rouen: Des ruches attaquées à l'insecticide, plus de 40.000 abeilles meurent décimées

FAITS DIVERS« Les abeilles continuaient de mourir les unes après les autres », se désole l’apiculteur…
20 Minutes avec agence

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Plusieurs dizaines de milliers d’abeilles, installées dans la cour intérieure du bailleur social Habitat 76 à Rouen (Seine-Maritime), ont trouvé la mort au début du mois de juin. Les quatre ruches qui les abritaient ont été attaquées à l’insecticide. Cet acte malveillant a entraîné la disparition de 90 % des 40.000 insectes visés et le syndicat apicole de Normandie a déposé une plainte.

La première récolte repoussée

La présence des abeilles, d’une espèce inoffensive pour l’homme, dans les locaux de la société était le fruit d’un partenariat entre Habitat 76 et le syndicat apicole. Le 7 mai dernier, Francis Vandevelde, un apiculteur d’Houppeville (Seine-Maritime), a ainsi installé les ruches dans la cour du bailleur. Les 300 salariés de l’entreprise devaient effectuer leur première récolte de miel en juillet.

Mais c’est à un tout autre scénario qu’ont été confrontés les employés. Vendredi 2 juin, ils ont découvert « des tapis d’abeilles au pied de chacune des ruches », explique Florent Dubuc. « C’était vraiment impressionnant, elles tombaient toutes », raconte le responsable du partenariat, cité par Actu76.

« J’ai retrouvé de l’insecticide sur les couvains, les toits, sur les cadres »

Immédiatement prévenu, Francis Vandevelde, qui venait régulièrement prendre soin des insectes, est arrivé sur place et n’a pu que constater les dégâts. « Une reine était morte donc la ruche était fichue. Pour les trois autres, je n’étais pas très optimiste les premiers jours étant donné que les abeilles continuaient de mourir les unes après les autres, j’ai retrouvé de l’insecticide sur les couvains, les toits, sur les cadres… », se rappelle l’apiculteur.

Les trois colonies sauvées

Aujourd’hui, presque deux semaines après ce qu’il qualifie d’« acte de vandalisme », le professionnel se veut plus rassurant et explique que les trois autres colonies semblent hors de danger. Chez Habitat 76, on indique avoir l’intention d’installer des clôtures destinées à protéger les ruches.