VIDEO. Japon: Des chats pour lutter contre le stress au travail
JAPON•Cette société japonaise n’est pas la seule à miser sur les animaux pour contribuer à réduire le stress et l’anxiété, les entreprises japonaises étant connues pour leurs longues plages horaires et leurs relations hiérarchiques souvent stressantes…20 Minutes avec agences
Réduire le stress au travail grâce aux ronronnements des chats Un brin insolite, la méthode est toutefois employée avec succès par l’entreprise informatique Ferray, basée à Tokyo (Japon).
Alors que la capitale compte déjà une soixantaine de cafés à chats, dans lesquels les clients peuvent siroter leur café et se détendre tout en câlinant de fidèles matous, la ville pousse plus loin le culte du « chat salvateur ».
« Je donne aussi 5.000 yens [40 euros] à qui sauve un chat »
Chez Ferray, neuf félins sautent ainsi sur les genoux des employés, pianotent de leurs délicats coussinets sur les claviers d’ordinateurs, dorment, mangent et ronronnent en toute liberté.
Introduite en 2000 par le dirigeant de la société Hidenobu Fukuda,
cette « ronronthérapie » est née à la demande de l’un des collaborateurs convaincus des effets apaisants du chat sur l’organisme des salariés stressés. Les employés sont depuis autorisés à venir avec leurs compagnons de tous poils. Et le patron d’ajouter : « Je donne aussi 5.000 yens (40 euros) à qui sauve un chat. »
Ferray n’est pas la seule des sociétés japonaises, connues pour leurs longues horaires et leurs relations hiérarchiques souvent stressantes, à miser sur les animaux pour réduire le stress et l’anxiété, les entreprises japonaises.
Chien, chèvres et alpagas
Un chien répondant au prénom de Candy est ainsi devenu l’ambassadeur chargé d’accueillir les hôtes et d’apaiser le personnel chez Oracle Japan. Le groupe américain a eu son premier chien de bureau en 1991 et le quatrième, Candy, a dorénavant un compte Twitter et Instagram.
Pasona Group, spécialisé dans les ressources humaines et le recrutement, a, lui, intégré deux chèvres (en 2011) et deux alpagas (en 2013) à ses équipes. Ceci à des fins thérapeutiques.