Affaire «Air Cocaïne»: Christophe Naudin sera fixé sur son sort le 25 mai
JUSTICE•S’il plaide coupable, il encourt une peine de cinq ans d’emprisonnement et une amende…20 Minutes avec AFP
La justice dominicaine se prononcera le 25 mai sur le sort du Français Christophe Naudin, 54 ans, détenu pour son implication dans la fuite des pilotes français de l’affaire « Air Cocaïne », a-t-on appris mercredi.
La juge Kenya Romero, qui a pris cette décision, rendra sa décision ce jour-là concernant l’accord conclu début avril entre Christophe Naudin et le parquet de la République dominicaine pour envisager « un retour rapide en France », selon les avocats de l’expert aéronautique. Dans le cadre du plaider-coupable, l’accord prévoit une peine de cinq ans d’emprisonnement et une amende.
La République dominicaine avait émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Christophe Naudin
Christophe Naudin pourra également solliciter la mise en œuvre d’une convention bilatérale franco-dominicaine pour purger sa peine en France, selon le texte signé par les deux parties. Christophe Naudin se trouve en détention préventive depuis début mars 2016 et son extradition d’Egypte. La République dominicaine avait émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Christophe Naudin pour sa participation en octobre 2015 dans l’évasion des pilotes français Pascal Fauret et Bruno Odos. Les deux hommes avaient été interpellés à Punta Cana dans la nuit du 19 au 20 mars 2013, alors que le Falcon 50 qu’ils pilotaient s’apprêtait à décoller pour Saint-Tropez (Var) avec à son bord vingt-six valises contenant 680 kg de cocaïne.
Condamnés à 20 ans de prison par la justice dominicaine pour trafic de drogue, ils avaient fui en France avant leur procès en appel. Leur condamnation a depuis été confirmée. Christophe Naudin, lui, encourait 10 à 15 ans de prison pour association de malfaiteurs et trafic de migrants. Deux autres Français, Nicolas Pisapia et Alain Castany, ont été condamnés courant 2016 à 20 ans de prison en appel dans cette même affaire par la justice dominicaine. Nicolas Pisapia a saisi la Cour suprême de ce pays.