Orléans: Des militaires pensent intervenir sur un braquage, mais ce n'était qu'un film
CINEMA•Une grosse frayeur pour les acteurs...20 Minutes avec AFP
Trois gendarmes sont intervenus lundi matin, dans le centre-ville d’Orléans, pour mettre un terme à ce qui avait tout l’air d’un braquage. Mais il y a eu méprise. Ce n’était en fait que le tournage d’un film dont les autorités n’avaient pas été informées.
Alertés par des passants qui avaient aperçu un homme, pistolet à la main et casque de moto sur la tête, pénétrer dans un bar-lounge dans une rue menant au palais de justice, les militaires se sont rendus sur place et ont mis en joue les protagonistes.
« On s’est tous mis à plat ventre »
« Ils nous ont dit : "A terre, jetez tout ce que vous avez !" », a raconté à un correspondant de l’AFP Nixon Singa, étudiant en deuxième année au centre dramatique national, à Orléans, et réalisateur.
« On s’est tous mis à plat ventre et on leur a expliqué que l’on tournait un film, un court-métrage et que l’arme était factice. Au bout de trente secondes, ils ont compris », a expliqué l’étudiant, ajoutant : « On a eu une grosse frayeur… Mais après, on a tous bien rigolé ! »
« Tout était déclaré mais c’est vrai que, pour ce bout du tournage, dans la rue, on n’avait pas prévenu » les autorités, a reconnu le jeune homme de 20 ans, réalisateur du court-métrage.
Le film baptisé A chacun sa peine sera projeté à la rentrée de septembre, notamment au bar-lounge où les gendarmes ont pénétré lundi matin, en quête d’un faux braqueur.