LGBTEncore du chemin à faire pour les droits LGBT estime François Hollande

Droits LGBT: «Encore de nombreux combats à mener», selon François Hollande

LGBTFrançois Hollande s’est exprimé ce vendredi, lors d’une cérémonie à l’Elysée en l’honneur des acteurs engagés contre la haine et les discriminations LGBT…
Manon Aublanc

Manon Aublanc

«Il y a encore de nombreux combats à mener » pour les droits des personnes LGBT, a déclaré ce vendredi le président de la République, quelques jours après l’agression d’un militant appartenant à cette communauté à Marseille.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Un plan de mobilisation lancé en décembre 2016

Rappelant qu’il y a encore 36 ans, l’homosexualité était considéré comme une maladie mentale, François Hollande a déroulé l’évolution des droits des personnes lesbiennes, bi, gay et transsexuelles, citant notamment le mariage pour tous, « un engagement que j’avais pris, qui a été tenu ».

En juin 2016, deux semaines aprèsl’attentat homophobe d’Orlando aux États-Unis, le président avait étendu le champ d’intervention de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra) à la haine anti-LGBT. Un plan de mobilisation contre la haine et les discriminations envers les personnes LGBT a par ailleurs été lancé en décembre 2016, doté d’un budget annuel de 1,5 million d’euros.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Certaines mesures prioritaires selon François Hollande

Aujourd’hui, « il y a encore de nombreux combats à mener » a déclaré le président de la République, évoquant « l’ouverture de la PMA aux couples de femmes » que réclament les associations LGBT et pour laquelle le candidat Hollande s’était engagé lors de la campagne présidentielle de 2012.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Il y a également la question pressante de la consécration d’un lieu dédié au recueillement et à la mémoire de la cause LGBT » et « la nécessaire reconnaissance de la filiation des enfants nés d’une GPA ».

« Je pense aussi à l’interdiction des opérations chirurgicales subies aujourd’hui par des enfants intersexes [atteints d’une malformation génétique du développement sexuel], et qui sont de plus en plus largement considérées comme des mutilations », a-t-il ajouté, applaudi par l’assistance.

« Un monde qui hésite entre la continuation du progrès et le retour en arrière »

Toutefois, « rien n’est jamais acquis », a averti François Hollande. « Dans de nombreux pays du monde, les droits des personnes LGBT sont attaqués, même dans des démocraties, même dans la plus puissante d’entre elles, il y a des menaces ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Nous sommes devant un monde qui hésite entre la continuation du progrès et le retour en arrière », a-t-il déclaré. Évoquant les élections présidentielles et législatives, le président de la République a souligné que « les choix qui seront faits au mois de mai, au mois de juin prochain seront essentiels pour ouvrir d’autres progrès ».

« Les droits des personnes LGBT (…) chaque fois qu’ils progressent, c’est la France qui avance et c’est le monde qui change », a-t-il conclu.