ETUDELes femmes près de trois fois plus victimes d'actes à caractère sexuel

Journée des droits des femmes: Les femmes sont trois fois plus victimes d’actes à caractère sexuel

ETUDELa plupart des victimes connaissent leur agresseur…
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

1,7 million. C’est le nombre moyen de femmes de 18 à 75 ans qui se sont, chaque année entre 2008 et 2016, déclarées victimes d’au moins un acte à caractère sexuel (exhibition sexuelle, geste déplacé ou violence sexuelle).

A titre de comparaison, 600.000 hommes en moyenne ont rapporté de tels faits. Le taux de victimisation des femmes pour des actes à caractère sexuel est ainsi presque trois fois supérieur à celui des hommes.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Certaines d’entre elles connaissent leur agresseur

De manière générale, « l’une des particularités des violences envers les femmes réside dans la proximité de la victime avec l’agresseur, une majorité d’entre elles connaissant au moins de vue l’auteur, même lors de violences physiques et sexuelles hors ménage », note l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), dans une étude publiée ce mercredi, à à l’occasion de la Journée des droits des femmes.

L’ex-conjoint responsable dans 38 % des cas

Ainsi, 80 % des femmes victimes de violences sexuelles (viols, tentatives de viols et autres agressions sexuelles) hors et dans le ménage connaissent de vue ou personnellement l’agresseur. Parmi elles, 38 % signalent qu’il s’agit de leur ex-conjoint.

Même constat concernant les violences physiques à l’intérieur du ménage, qui touchent pour deux tiers les femmes. Enfin, en dehors du ménage, 58 % des femmes victimes de ces violences ont rapporté connaître personnellement ou de vue leur auteur, contre 42 % des hommes.

Au total, plus de deux millions de femmes ont déclaré en avoir été au moins une fois victimes contre un peu moins de deux millions d’hommes.