Les infos immanquables du jour: Piégé par Le Gorafi, salle de shoot et libre-échange
ACTU•Ce qu’il ne fallait pas rater dans l’actu du mercredi 15 février 2017…M.B.
Vous les attendiez ? Vos infos immanquables du jour sont là. Au menu : un peu de politique mais surtout du reportage.
L’article le plus lu du jour : Que contient l’accord de libre-échange UE-Canada adopté par le Parlement européen ?
C’est fait. Le traité commercial entre le Canada et l’UE (CETA) a été adopté par le Parlement européen. Négocié pendant sept ans, cet épais document de plus de 1.600 pages - baptisé « Accord économique et commercial global (AEGC) », en anglais CETA, est présenté. par les dirigeants européens comme un nouvel « accord modèle » de libre-échange.
Il se heurte toutefois toujours à de vives oppositions : Ses adversaires le jugent anti-démocratique, trop favorable aux multinationales, léger sur l’environnement ou encore dangereux pour l’agriculture européenne. 20 Minutes revient sur les principales dispositions de cet accord.
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L’article le plus partagé du jour : Un quotidien algérien reprend en une un article parodique du Gorafi sur Marine Le Pen
C’est l’un des plus jolis « coups » du Gorafi. Le site parodique, dont les articles détournent l’actualité avec humour, a vu une de ses « infos », sur un prétendu mur que Marine Le Pen voudrait construire autour de la France, reprise à la une d’un quotidien algérien. Si l’article satirique était destiné à choquer, amuser ou interpeller, il n’avait sans doute pas vocation à être repris tel quel par la presse sérieuse. C’est pourtant, rapporte le Huff Post Maghreb, ce qu’a fait le quotidien algérien El Hayat, qui a mis en première page une photo de la candidate à la présidentielle accompagnée d’une citation directement issue du Gorafi.
Le reportage à lire du jour : Malgré la libération de Mossoul-Est, dans ma famille, on est d’accord pour ne jamais revenir »
Makhmur est libre désormais. Amir, 18 ans, n’a aucun doute sur ce point. Sa ville, à une centaine de kilomètres au sud de Mossoul, deuxième ville d’Irak, a été reprise à l’Etat Islamique fin janvier en même temps que la partie est de Mossoul, conclusion d’une offensive commencée le 17 octobre dernier par les forces armées irakiennes. Makhmur est libre donc, mais Amir garde malgré tout un sourire mesuré. « Mon village est complètement détruit, il n’y a plus rien : ni électricité, ni eau courante. »
Pour l’instant donc, son horizon ne dépasse guère les limites du camp de Debaga où il a trouvé refuge avec sa famille. Ce village de la région autonome du Kurdistan irakien, où Daesh n’a jamais réussi à mettre les pieds, s’est transformé petit à petit en refuge pour des milliers d’habitants de la région de Mossoul fuyant Daesh. Et comme Amir, ils sont nombreux à ne pas vouloir rentrer chez eux. La suite du reportage de notre envoyé spécial en Irak est à découvrir par ici.
L’article politique du jour : Qu’attend François Bayrou pour présenter sa candidature à la présidentielle ?
François Bayrou ménage son suspense. D’ici au 23 février, date du début du recueil des parrainages pour la présidentielle, le président du Mouvement démocrate doit annoncer « SA décision » : Soit il se lance à nouveau à la conquête de l’Elysée, soit il renonce et soutient éventuellement un autre candidat. Si François Bayrou répète çà et là depuis le début du mois qu’il se sent « prêt », une quatrième candidature à la présidentielle n’est pas certaine, assurent ses proches. Plusieurs éléments pourraient influer sur sa décision… On vous explique tout ça par ici.
L’article Paris du jour : Les riverains de la salle de shoot sont « à bout »
Voilà quatre mois jour pour jour que la salle de consommation à moindre risque (SCMR) s’est installée dans le 10e arrondissement, à côté de l’hôpital Lariboisière. Les voisins en tirent un bilan très mitigé. Ils ne réclament pas la fermeture de la salle mais demandent des aménagements dans son fonctionnement. Une présence policière renforcée et une tolérance zéro à la prise de drogue dans la rue.
Le maire du 10e arrondissement de Paris, se veut rassurant. « Il y a beaucoup moins d’injections dans l’espace public et moins de seringues dans la rue. La situation s’améliore en termes de santé publique et de lien social. Mais la salle n’est pas là pour régler tous les problèmes du quartier. »