Affaire Théo: François Fillon estime que «les fautes doivent être sanctionnées»
JUSTICE•Ces « actes » ne doivent pas « retomber sur les forces de sécurité qui n’ont rien à voir là-dedans », a également déclaré le candidat de la droite à la présidentielle…20 Minutes avec AFP
En pleine tourmente, François Fillon essaie tant bien que mal de se remettre dans la course à la présidentielle. Ce mercredi soir, il s’est exprimé pour la première fois sur l’affaire Théo qui fait la une des médias depuis quelques jours. Le candidat de la droite a affirmé que les « fautes » commises par les auteurs présumés des violences contre le jeune homme à Aulnay-sous-Bois devaient être « sanctionnées » mais ne devaient pas « retomber sur les forces de sécurité qui n’ont rien à voir là-dedans ».
Ce qui s’est passé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est « un acte qui doit être prouvé, parce qu’une enquête est en cours, mais un acte d’une violence pareille ne doit pas retomber sur la police, la gendarmerie, les forces de sécurité, qui n’ont rien à voir là-dedans », a affirmé François Fillon lors d’un déplacement à Juvisy-sur-Orge (Essonne).
« Intransigeants sur ces comportements »
Selon lui, « ces individus ont commis des fautes (…) ». « Ça doit nous conduire (…) à montrer notre solidarité avec la police, et en même temps à être absolument intransigeants sur ces comportements. »
L’ex-Premier ministre, qui était accompagné de Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, et Eric Ciotti, député LR, spécialisé dans les questions de sécurité, s’est rendu à Juvisy-sur-Orge à l’invitation de son maire Robin Reda.
Le candidat de la droite a plaidé pour « une chaîne pénale qui fonctionne » et « une simplification des procédures ». Il a notamment rappelé qu’il comptait, s’il était élu, mettre « 12 milliards de plus pour la défense, la police, la justice et la gendarmerie ». Il a réaffirmé son ambition de mettre en place « un grand ministère de la sécurité nationale ».
Il faut que « les policiers municipaux aient la possibilité d’effectuer des contrôles d’identité », a également affirmé François Fillon. Plus globalement, il a souhaité qu’il y ait « une osmose entre les forces de sécurité et la population ». « Une majorité de la population soutient les forces de l’ordre », a-t-il assuré.