ENQUETEAbdallah El-Hamahmy affirme ne pas être téléguidé par Daesh

Militaires attaqués au Louvre: Abdallah El-Hamahmy a affirmé en garde à vue ne pas être téléguidé par Daesh

ENQUETEAbdallah El-Hamahmy a affirmé ce lundi en garde à vue ne pas être téléguidé par Daesh...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’homme de 29 ans a affirmé lors de son audition de lundi avoir agi « sans être commandité par le groupe Etat islamique (EI) », selon une source proche de l’enquête. Abdallah El-Hamahmy a expliqué avoir « agi de son plein gré », lorsqu’il a pénétré dans le Carrousel du Louvre pour, selon lui, mener une action symbolique contre la France, qui était de dégrader des œuvres du musée.

Une version qui peine à convaincre les enquêteurs pour qui « il assume une certaine adhésion aux thèses de l’EI », selon la source. Par ailleurs, les enquêteurs en ont désormais la certitude. Le suspect de l’attaque au Carrousel du Louvre est bien Abdallah El-Hamahmy, un Egyptien âgé de 29 ans, selon des sources proches de l’enquête. L’homme, grièvement blessé par des tirs de riposte des militaires, avait commencé à parler lundi aux policiers et décliné cette identité. « Suite aux vérifications, il n’y a désormais plus de doutes sur son identité », ont précisé ces sources.

Quand son état de santé le permettra, « il sera vu par le juge d’instruction » en vue d’une mise en examen

Son état de santé s’étant fortement dégradé ce mardi, sa garde à vue avait été levée en début de soirée. Le suspect, grièvement blessé au ventre par des tirs de riposte des militaires policiers lors de son attaque vendredi dans la galerie marchande, avait commencé à parler aux enquêteurs lundi, à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, où il est soigné. Il avait alors accrédité l’hypothèse des enquêteurs sur son identité, en se présentant comme Abdallah El-Hamahmy, un Egyptien de 29 ans.

Il avait également livré sa version des faits en expliquant n’avoir pas voulu s’en prendre aux militaires mais avoir l’intention de mener une action fortement symbolique contre la France, en dégradant des œuvres du musée avec les bombes à peinture retrouvées dans son sac à dos.

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle. « Lorsque son état de santé sera déclaré compatible par le corps médical, il sera vu par le juge d’instruction » en vue d’une mise en examen puis d’un éventuel placement en détention provisoire par un autre magistrat, avait affirmé ce mardi une source judiciaire.