JUSTICEUn détenu fiché S bénéficie d'une erreur de justice

Angers: Fiché S, il est libéré à cause d’une erreur de justice

JUSTICELes juges avaient quatre mois pour rendre leur décision concernant David Pagerie...
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

David Pagerie, l’islamiste radicalisé a été remis en liberté ce mercredi à Angers (Maine-et-Loire). L’homme de 29 ans, condamné en septembre pour consultation habituelle de sites liés au terrorisme et violation de son assignation à résidence, a bénéficié d’une erreur de procédure, rapporte Ouest-France. La justice a en effet tardé à rendre sa décision après l’appel formulé par l’accusé.

David Pagerie avait d’abord été assigné à résidence après les attentats du 13 novembre 2015. Mais en août dernier, la police avait découvert chez lui un ordinateur et un téléphone portables disposant d’un abonnement à une chaîne appelant au terrorisme.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

La justice aurait dû rendre son verdict le 15 janvier

Début septembre, l’individu avait été condamné à deux ans de prison avec maintien en détention. Soit la peine maximale prévue par la loi entrée en vigueur trois mois plus tôt. Mais l’accusé avait fait appel. Le 5 janvier, son cas avait été examiné par la cour d’appel d’Angers, qui avait annoncé qu’elle rendrait sa décision le 23 février.

Seul hic : la justice aurait dû rendre sa décision dans un délai de quatre mois pour un prévenu détenu souligne Ouest-France, qui ajoute que la date butoir était fixée au 15 janvier. Une maladresse dont s’est emparé l’avocat de David Pagerie. La cour a admis son erreur et a dû remettre l’homme en liberté. Toutefois, le fiché S a été assigné à résidence par le ministère de l’Intérieur.

Devenu sans domicile fixe, David Pagerie loge actuellement dans un hôtel à Rennes mais devrait trouver un logement compatible avec son assignation à résidence. Même si la Cour d’appel aurait dû rendre sa décision mi-janvier, c’est bien le 23 février qu’elle décidera ou non de renvoyer l’islamiste en détention.