Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver ! Enfin, pas vraiment. Depuis jeudi soir, plus de 230.000 foyers ont été privés d’électricité, des écoles ont été dans l’obligation de fermer leurs portes, un Thalys a été bloqué pendant plusieurs heures dans la Somme avant de rejoindre Paris. Et après la première tempête de cet hiver en fin de semaine dernière, ce sont des températures glaciales qui attendent toute la France.

Les « charmes » du petit-déjeuner à la bougie

Pour nombre de nos internautes, cette situation se traduit par une forte perturbation quant à leur vie quotidienne. Gladys, par exemple, qui habite tout au sud… de la région Nord et a été privée de courant dans la nuit de jeudi à vendredi dernier « jusqu’aux environs de 8h15 ». Avec des enfants et un bébé de deux mois, elle reconnaît que ce fut « compliqué » à gérer. Son logement étant équipé au gaz, elle a fait chauffer le biberon de son nourrisson à la casserole mais a dû redécouvrir les « charmes » du petit-déjeuner « à la bougie ».

Pour Élodie qui habite dans l’Ain, ce fut plus difficile. Ayant bénéficié d’une longue coupure de courant et un bébé en bas âge, elle a dû se relayer toute la nuit avec son compagnon pour que le feu ne s’éteigne pas dans la cheminée et faire chauffer les biberons au bain-marie.

« Si black out il y a, toute la famille dormira dans la même chambre sous plusieurs épaisseurs de couettes »

Nounoute qui a connu une situation similaire, donne ses conseils pour éviter que le quotidien ne soit trop brusqué par les intempéries : « Attendre avec une bonne couverture, ne pas ouvrir les congélateurs pour rien et surtout ne pas prendre la route inutilement. ». Certains ont déjà été rodés avec les précédentes tempêtes et ont un groupe électrogène chez eux.

Lili Cat est encore prévoyante : « J’ai acheté 2 bidons de 20 litres de pétrole pour le poêle et si black out il y a, toute la famille dormira dans la même chambre sous plusieurs épaisseurs de couettes ». « Bien évidemment précise-t-elle nous avons des bougies et de l’eau. » Dorothée suit un peu le même scénario : « On a installé un poêle à bois qui nous permet de faire à manger et de nous chauffer ». Vivant dans une zone rurale souvent sous la menace de la neige, Pauline a l'habitude d'anticiper : « Des bougies, 2 poêles à pétrole, un peu de bois et des boîtes de conserve et de pâtes ». Le bon sens près de chez vous, Marie-Claude connaît aussi. La première ville se situe à 11 kilomètres de chez elle. Donc, tout est prévu : cheminée au feu de bois, table de cuisson mixte, bougies et réserves de nourriture.

Il ne peut pas allumer les deux chauffages de son logement

Certains internautes n’ont pas cette chance et redoutent la violence climatique de cette saison. Pierre Paul Jack en veut beaucoup à EDF qui l’a mis en service restreint. Résultat, il ne peut pas allumer les deux chauffages de son logement.

Quant à Jennifer qui habite en Haute-Normandie, elle se souvient de la dernière tempête : « Plus de 43 heures sans électricité, donc pas de chauffage, 12 degrés dans la maison et pas de quoi faire à manger. Le tout avec un petit de 19 mois… »

La toute dernière solution ? Sans doute celle de Benoist qui propose de prendre l’avion pour les îles Caïman. Ah, si seulement…