Jouets: 13% étaient non conformes ou dangereux en 2015, selon la Répression des fraudes
SECURITE•Les contrôles ont conduit à 875 avertissements, 152 injonctions administratives et 66 procès verbaux...20 Minutes avec agences
Pas moins de 13 % des jouets contrôlés en 2015 étaient non-conformes ou dangereux, a annoncé ce mardi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Ce chiffre est en baisse par rapport à l’année précédente où il était, selon le communiqué, de 16,5 %
L’administration a visité 3.738 établissements français en 2015. Les petits artisans ou commerçants ambulants étaient les moins en conformité avec la loi. 12.200 actions de contrôle ont été menées, dont 4.200 concernant spécifiquement la sécurité des jouets. Les agents ont procédé à 785 prélèvements spécifiques pour analyses.
Petits éléments, rembourrage et risques chimiques
Les contrôles ont conduit à 875 avertissements aux entreprises concernées, à 152 injonctions administratives, 66 procès-verbaux, et à la destruction ou remise en conformité de 220.000 jouets.
« Les principales causes de dangerosité enregistrées en 2015 sont notamment les petits éléments dans les jouets pour les moins de 3 ans [qui peuvent provoquer des étouffements s’ils sont ingérés], l’accessibilité au rembourrage des peluches et les risques chimiques liés à la présence de phtalates dans des jouets en plastique (PVC) », indique la DGCCRF.
« Absence de traçabilité »
Elle signale que « les exigences en matière de sécurité (fabrication, avertissements réglementaires) restent méconnues chez les petits artisans, mais aussi dans les commerces ambulants [et] les marchés de Noël », s’ajoutant à une « absence de traçabilité ».
La DGCCRF précise néanmoins que « dans l’ensemble, les grands opérateurs maîtrisent bien la réglementation spécifique aux jouets et développent de plus en plus en interne des processus de contrôle (assurance qualité, tests) ».