MALTRAITANCE ANIMALEPETA relance la polémique sur l'expérimentation animale

PETA relance la polémique sur l'expérimentation animale à l'occasion du Téléthon

MALTRAITANCE ANIMALE« L’expérimentation animale est la règle (…) quand aucune autre méthodologie efficace n’existe »…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La polémique est relancée ce jeudi à l’occasion du Téléthon. L’organisation de défense des animaux PETA a dénoncé les traitements subis par des chiens lors de recherches sur les myopathies.

« L’expérimentation animale est la règle (…) quand aucune autre méthodologie efficace n’existe », souligne pour sa part l’Association française contre les myopathies (AFM)-Téléthon sur son site.

« Des maladies neuromusculaires canines et félines » étudiées

PETA a diffusé jeudi une vidéo, tournée en 2013 en caméra cachée, présentant des golden retrievers visiblement affaiblis, bavant, dans des cellules du Laboratoire de neurobiologie de l’École nationale vétérinaire d’Alfort.

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Sur son site, le Laboratoire, unité du ministère de l’Agriculture, explique lui-même « étudier des maladies neuromusculaires canines et félines » pour « évaluer les bénéfices » de nouvelles thérapies.

« Grâce à des subventions, et notamment au soutien permanent de l’AFM, le laboratoire dispose de ressources humaines non négligeables », ajoute le site.

Pour des projets de recherche modernes et sans animaux

Pour PETA, « l’association AFM-Téléthon doit cesser de financer ces expériences cruelles sur les animaux, et ne soutenir que des projets de recherche modernes et sans animaux ».

« Le niveau de souffrance et de détresse infligé aux chiens de l’École nationale vétérinaire d’Alfort est telle que l’on se demande pourquoi ces expériences se poursuivent, alors même qu’elles n’ont que très peu contribué au développement d’un traitement clinique », écrit Emily Trunnell, de PETA, dans une lettre à la présidente de l’AFM.

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L’AFM-Téléthon n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat à la démarche de PETA.

Des modèles alternatifs déjà en place

Sur son site, elle souligne qu’une grande partie des recherches reposent déjà sur des modèles alternatifs au modèle animal (in vitro notamment).

Mais aussi « la loi exige des preuves d’innocuité avant toute administration de traitement expérimental chez l’homme, que seul le modèle animal est à même d’apporter dans certaines situations », ajoute l’association.

La législation européenne de 2010 encadre le recours aux animaux à des fins expérimentales, prévoyant notamment qu’il soit remplacé dans la mesure du possible par une méthode de substitution.