Introuvable depuis début 2015, il était en fait sous une pile de dossiers. Le téléphone portable de , l’un des kamikazes du commando des terrasses du 13 novembre 2015 à Paris, a été retrouvé le 9 novembre au commissariat de la zone de police ouest de Molenbeek (Belgique),

Le portable avait été confisqué en février 2015 à la suite de l’interpellation de Brahim Abdeslam dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants. L’unité antiterroriste de la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles avait ensuite tenté de consulter le téléphone de celui qui était alors . En vain, le téléphone mobile avait disparu.

Les enquêteurs antiterroristes accusés à tort

Lors d’investigations sur de possibles dysfonctionnements de l’enquête sur les attentats de Paris, le Comité permanent de contrôle des services de police (Comité P) avait épinglé le service antiterroriste belge, l’accusant de la perte du portable.

De leur côté, « les enquêteurs antiterroristes avaient toujours plaidé leur bonne foi, expliquant, au contraire, que l’appareil avait été signalé disparu lorsqu’ils ont sollicité leurs collègues de Molenbeek pour l’exploiter », .

L’appareil transmis au parquet fédéral

Finalement, le téléphone « était caché… sous une pile de dossiers dans un commissariat de la zone de police Ouest, à Molenbeek », rapporte La Dernière Heure.

« Le téléphone va être désormais transmis à la police fédérale puis déposé au greffe correctionnel », précise à l’hebdomadaire le commissaire Johan Berckmans, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ouest.