OPERATIONUn chef de l'ETA, Mikel Irastorza, en garde à vue à la PJ de Bayonne

Un chef de l'ETA, Mikel Irastorza, en garde à vue à la PJ de Bayonne

OPERATIONLe ministère présente Mikel Irastorza comme «le plus haut dirigeant actuel du groupe terroriste ETA, qui échappait à la justice»...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Il est présenté par le ministère comme « le plus haut dirigeant actuel du groupe terroriste ETA, qui échappait à la justice ». Mikel Irastorza, un des principaux chefs de l’organisation séparatiste basque ETA encore en fuite, a été arrêté samedi dans le sud de la France, a annoncé à Madrid le ministère espagnol de l’Intérieur.

Il a été interpellé « à l’intérieur d’une habitation de la localité française d’Ascain, dans les Pyrénées-Atlantiques », a-t-il précisé dans un communiqué.

D’autres arrestations possibles

L’opération - qui vise « la structure dirigeante de l’ETA » - a été menée par des agents de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en collaboration avec la Garde civile espagnole. Le ministère a évoqué la possibilité d’autres arrestations, durant l’opération « toujours en cours » samedi matin.

Le couple qui l’hébergeait a également été placé en garde à vue, selon des sources françaises. L’ETA, fondée en 1959, est tenue pour responsable de la mort de plus de 800 personnes en plus de 40 années de lutte armée pour l’indépendance du Pays basque et de la Navarre. il y a cinq ans mais et de se dissoudre, comme l’exigent Madrid et Paris.

Sa capacité opérationnelle très réduite

Le 12 octobre, la France et l’Espagne avaient annoncé le démantèlement d’une cache d’armes de l’ETA à Carlepont, à 120 km au nord de Paris. Dans un communiqué du 18 octobre, l’ETA avait ensuite accusé l’Espagne et la France de ne pas vouloir « rechercher des solutions raisonnables » pour la paix au Pays basque.

Sa capacité opérationnelle est très réduite, après et la perte de soutiens dans la société basque. La grande majorité de ses membres sont en prison et seule une vingtaine seraient encore dans la clandestinité, selon des forces antiterroristes espagnoles et françaises.