SECURITEPolice: Sarkozy admet avoir réduit les effectifs, mais ne le regrette pas

Nicolas Sarkozy admet qu'il a réduit les effectifs de police, mais il ne le regrette pas

SECURITELe candidat à la primaire à droite se justifie par la lutte contre « les dettes et les déficits »…
Nicolas Beunaiche

N.Beu. avec AFP

Cette fois, il reconnaît aisément qu’il a réduit les effectifs de gendarmes et policiers durant son quinquennat. Mais Nicolas Sarkozy ne le regrette pas.

A la question « Vous avez supprimé 12.469 postes de gendarmes et policiers entre 2007 et 2012, est-ce que vous regrettez ? », que lui posait Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV ce jeudi matin, le candidat à la primaire de la droite a répondu : « non ».

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« On croulait sous les dettes et les déficits, il fallait faire des économies (…) il fa (llait) réduire les effectifs dans la fonction publique », a-t-il expliqué, alors que depuis dix jours pour demander plus de moyens. « La lutte contre l’insécurité n’est pas une question d’effectifs », a ajouté l’ancien chef de l’Etat.

Ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy avait pourtant remis en cause la réalité des coupes dans les effectifs de police, , en particulier du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Favorable aux caméras lors des interventions

Sur la présomption de légitime défense pour les policiers et les gendarmes, Nicolas Sarkozy a par ailleurs répété qu’il y était favorable, « pour qu’on ne mette pas sur le même plan les délinquants et les forces de l’ordre ». Il a aussi estimé « utile, nécessaire » que les policiers soient équipés d’armes non létales pour « pouvoir se défendre sans mettre en cause la vie du délinquant ». Il a aussi dit vouloir « dans l’avenir équiper les policiers en intervention de caméras ».

Il a aussi demandé que « la peine soit doublée » pour « toute personne qui touche à l’intégrité physique (…) d’un symbole de la république », tels les policiers, les gendarmes et les professeurs. Ces personnes, a-t-il dit, doivent « se retrouver en prison immédiatement ».