C’est le rendez-vous de la dernière chance. Dix jours après le début du mouvement de colère, les syndicats seront reçus ce mercredi à 18 heures à l’Elysée par , puis au Conseil national de la fonction militaire de à 19h30.

Cette grogne de la police, hors cadre syndical, sans leader ni porte-parole désigné mais animé par des collectifs sur les réseaux sociaux ou par SMS, a fait tache d’huile. Outre Paris,, rassemblant quelques dizaines à quelques centaines de personnes, parfois avec des pompiers, des gendarmes, et aussi des infirmières.

Plus d’effectifs réclamés

Auprès du chef de l’Etat, devraient réclamer la « révision du cadre juridique d’emploi » et la « mise en place de peines plancher pour les agresseurs de membres des forces de l’ordre et services de secours », créées sous la droite et abrogées sous François Hollande. Ils demandent également « l’alignement de la répression des outrages à personne dépositaire de l’autorité publique sur celle des outrages à magistrats dont les peines sont doubles ». Débordés par la base, des policiers qui réclament notamment plus d’effectifs et de moyens matériels.

Premier rassemblement en journée

De leur côté, les policiers protestataires, qui demandent aussi à être reçus par François Hollande, se sont donné rendez-vous à 14 heures devant . Il s’agit du premier rassemblement en journée à Paris, après ceux nocturnes quasi quotidiens depuis celui du 17 octobre sur les Champs-Elysées, qui avait lancé le mouvement, quelques jours après L’un d’eux, grièvement brûlé, est toujours hospitalisé.