ARGENTLe contrat d'assurance obsèques, une fausse bonne idée?

Le contrat d'assurance obsèques, une fausse bonne idée selon 60 millions de consommateurs

ARGENTL’association de consommateurs dénonce des dérives après un test effectué auprès de huit assureurs…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Pour éviter à leurs proches le financement, souvent coûteux, de leurs funérailles, près de 4 millions de Français ont opté pour des assurances obsèques. Une option qui pourrait coûter plus qu’elle ne rapporte a révélé ce jeudi après un test effectué sur huit contrats proposés par les principaux acteurs du marché en France.

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Ces contrats, destinés à soulager les proches et à leur offrir une assistance, comportent de « trop nombreux » points noirs, par Crédit Mutuel Assurances, Aviva, Crédit Agricole, Macif, Malakoff-Médéric, Mutac, Groupama et La Banque Postale.

Un capital qui n’augmente pas

« En clair, plus le temps passe, plus on cotise à perte. Quelles que soient la somme investie et la durée de cotisation, le capital versé au bénéficiaire n’augmentera jamais », dénonce l’association dans son magazine.

Partant d’une hypothèse d’un assuré de 62 ans avec une espérance de vie de 85 ans, les testeurs ont calculé qu’en moyenne, ce dernier devra « débourser 4.815 euros pour 3.838 euros seulement de capital-décès reversé au bénéficiaire ».

En cause, selon l’association, les frais divers prélevés par les assureurs au cours des années et l’absence de revalorisation du capital versé par les souscripteurs.

Des certificats médicaux exigés

En outre, les tests ont mis à mal l’argument commercial du versement rapide du capital aux bénéficiaires, les justificatifs demandés par les assureurs étant multiples, selon l’association.

« Le Crédit Mutuel, La Banque Postale et Groupama s’autorisent même à vous réclamer un certificat médical sur les causes du décès, alors que l’ordre des médecins considère qu’il s’agit d’une rupture du secret professionnel », s’insurge l’association.

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Elle mentionne ainsi le mécontentement rapportant ne pas avoir perçu de paiement parfois plus d’un an après le décès de leur proche.

Seuls les services d’assistance aux proches trouvent grâce aux yeux de l’association, qui recommande plutôt de s’orienter vers l’assurance-vie, la donation ou l’assurance décès pour s’épargner la « case ruineuse » de l’assurance obsèques.