sert aussi à trouver du travail. Six actifs sur dix privilégient le Net pour chercher du travail, mais la plupart trouvent grâce à d’autres moyens que le numérique, selon un sondage CSA pour publié ce lundi.

L’institut de sondage a réalisé l’étude en ligne du 23 août au 2 septembre auprès de deux échantillons de 504 et 501 personnes, l’un représentatif du secteur privé en poste depuis moins de deux ans, l’autre , pour comparer leurs pratiques de recherche d’emploi.

« pole-emploi.fr » garde le leadership

Les résultats montrent que 61 % des salariés et 59 % des demandeurs d’emploi « privilégient en premier », principalement les sites d’emploi, plébiscités par 49 % des salariés et 53 % . Seulement 9 % des salariés et chômeurs n’utilisent aucun moyen numérique. Cette proportion monte à 14 % pour les personnes au chômage depuis plus de trois ans.

Parmi les sites d’emploi, garde le leadership : il est le premier choix d’un salarié sur cinq et d’un chômeur sur trois. En revanche, les sites (7 % des salariés, 3 % des chômeurs) et les réseaux sociaux (5 % des salariés, 3 % des chômeurs) ont moins la cote.

Le réseau, premier moyen pour retrouver du travail

Malgré l’omniprésence d’Internet sur le marché de la recherche d’emploi, 60 % des salariés en poste depuis moins de deux ans ont trouvé leur poste par d’autres moyens que le numérique, grâce à leur réseau (27 %), à des agences d’intérim ou cabinets (13 %), ou encore à leur agence Pôle emploi ou leur mission locale (7 %).

Le sondage distingue quatre profils de chercheurs d’emploi. Il met en évidence une dichotomie entre les « moins de 30 ans », qui sont plus ouverts aux « outils innovants » comme et coachs privés en ligne, et les « 50 ans et plus », qui privilégient des outils plus « classiques ». Troisième profil, les catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP +), qui sollicitent davantage leur réseau. constituent le dernier profil : comparés aux habitants des autres régions, ils privilégient davantage (Monster, Jobijoba, Regionjob, Keljob, Indeed…) ou leurs relations, plutôt que le site de Pôle emploi.