Deux hommes soupçonnés d'être liés à Rachid Kassim mis en examen
TERRORISME•Ils avaient été arrêtés vendredi à Dole (Jura) et Roanne (Loire)...20 Minutes avec AFP
Deux hommes, soupçonnés d’être liés , ont été mis en examen et écroués dans le cadre de l’enquête sur le départ, signalé en mai 2015, de Kassim en zone irako-syrienne, a déclaré mercredi le parquet de Paris.
Ces deux Français, âgés de 30 et 39 ans, ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », a précisé le parquet.
Le plus jeune en contact avec Kassim sur Telegram ?
Arrêtés vendredi à Dole (Jura) et Roanne (Loire), ils fréquentaient Rachid Kassim, soupçonné d’avoir téléguidé des attentats en France depuis la zone irako-syrienne, avant le départ de ce dernier. Ils étaient en contact, l’un récemment, avec Kassim via .
Les enquêteurs soupçonnent le plus jeune d’avoir été, encore récemment, en contact avec Kassim via la messagerie cryptée Telegram et « se demandent s’il a pu être réceptif à certains des appels au meurtre » lancé par le djihadiste, a détaillé une source proche de l’enquête. Concernant le suspect de 39 ans, originaire de Roanne comme Kassim, « il a une aura importante et on cherche à savoir s’il a pu jouer un rôle dans la radicalisation de Kassim », a-t-elle ajouté.
Kassim soupçonné de téléguider via Internet des attentats
Ce dernier, considéré actuellement comme l’un des propagandistes francophones les plus dangereux de Daesh, est soupçonné de téléguider via Internet des attentats en France depuis la zone irako-syrienne. Selon les enquêteurs, Kassim, 29 ans, a inspiré, plus ou moins directement, les attaques de Magnanville (Yvelines), où a tué un policier et sa compagne le 13 juin, et de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), où Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean ont tué un prêtre dans une église le 26 juillet.
Il aurait également piloté les projets d’attentats du commando de femmes, arrêté le 8 septembre après la découverte d’une voiture chargée de bonbonnes de gaz en plein coeur de Paris. Au moins trois adolescents de 15 ans ont été écroués ces derniers jours, soupçonnés de vouloir commettre une action violente inspirée par les appels au meurtre de Rachid Kassim.