Connaître «les gestes qui sauvent», la grande cause nationale de l’année
SÉCURITÉ CIVILE•La Croix-Rouge, la Protection civile et les sapeurs-pompiers s’associent pour une campagne de sensibilisation…O. P.-V.
Après , la Grande cause nationale cette année en France, ce sont , ces premiers secours qui peuvent empêcher des décès souvent évitables. meurent ainsi chaque année en France à la suite d’accidents domestiques, quasiment cinq fois plus que le nombre de morts sur les routes, et 500.000 sont hospitalisées. Conduite par les Sapeurs-pompiers de France, la Protection civile et la Croix-Rouge, avec le soutien de l’Etat, cette campagne démarre ce mercredi.
Le contexte des attentats a convaincu Manuel Valls
Pendant deux mois, elle sera relayée sur tous les supports possibles (presse, télés, radios et réseaux sociaux via le hashtag ) avec en particulier la diffusion d’un spot par France Télévisions au cours de la semaine du 1er au 7 novembre, avant la commémoration des .
Car le contexte de risque d’actes terroristes est évidemment la raison première pour laquelle le Premier ministre a remis ce label « Grande cause nationale » aux coordinateurs de cette campagne. Deux des trois gestes de premiers secours présentés portent sur des situations que l’on retrouve après un attentat : comment réagir face à quelqu’un en arrêt cardiaque, et comment stopper une hémorragie ? La troisième situation sur laquelle la campagne s’attarde est le risque d’incendie domestique.
« Ne pas être anxiogène »
Mais il n’y a pas que les attentats, s (orages, inondations ou feux de forêt) peuvent aussi conduire une personne à se retrouver dans un tel cas. L’objectif est d’apprendre à chaque citoyen à « être le premier maillon de la chaîne de secours », explique Frédéric Jalladeau, responsable de la campagne au sein de la Protection civile.
« Nous ne voulons pas être anxiogènes, l’idée est que chacun se demande comment il réagirait face à ça, et apprenne quoi faire », poursuit-il. D’où ces visuels mettant en scène un personnage sympa (qui s’appelle Raymond, Cqfd), afin d’éviter le catastrophisme tout en appelant à la responsabilité de chacun.