SOCIALMal Logement: La France se place à la 10e position du classement européen

Mal Logement: La France se place à la 10e position du classement européen

SOCIALL’Hexagone gagne néanmoins deux places par rapport à 2015 « grâce notamment à son système de logement social et d’allocations logement »…
Campagne de la Fondation Abbé Pierre pour dénoncer le mal logement.
Campagne de la Fondation Abbé Pierre pour dénoncer le mal logement. - Julien Magre/ Fondation Abbé Pierre
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La France fait profil bas. Le pays arrive à la 10e place de l’Union européenne en matière de mal logement, selon un classement établi par la Fondation Abbé-Pierre et la Fédération européenne des associations nationales travaillant avec les sans-abri.

La France gagne toutefois deux places par rapport à 2015 « grâce notamment à son système de logement social et d’allocations logement, qui lui permet de connaître un taux particulièrement faible de ménages en taux d’effort excessif (plus de 40 % des revenus consacrés au logement) », indique la Fondation Abbé-Pierre. « La France est moyenne en matière de suroccupation, de précarité énergétique et de privation sévère de logement et affiche un taux élevé de ménages en impayés », dit-elle.

Luxembourg, Irlande et Finlande en tête du classement

Le classement, publié ce vendredi, est élaboré à partir des données Eurostat sur le coût du logement, les ménages en situation d’impayés, de difficultés de chauffage, de suroccupation et d’insalubrité.

Parmi les bons élèves, le Luxembourg, l’Irlande, qui a connu « une chute des prix de l’immobilier et une vague de révision à la baisse des montants d’emprunts bancaires » et mène une « stratégie ambitieuse d’aide aux sans-abri » et la Finlande arrivent en tête du classement.

En revanche, le Royaume-Uni perd huit places et se retrouve à la 20e position, « notamment en raison des coupes budgétaires sur les allocations logement ». A la 28e et dernière place figure la Grèce « dans une situation sociale cauchemardesque, illustrant les conséquences sociales des programmes d’austérité ».