REFUGIESUne charte pour harmoniser l'accueil dans les centres destinés aux migrants

Une charte pour harmoniser l'accueil dans les centres destinés aux migrants

REFUGIESLogement, encadrement, orientation vers l’asile… La prise en charge des migrants va être uniformisée…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’Etat français veut améliorer l’accueil des migrants dans les centres. Pour cela, il vient de signer une charte avec les associations pour harmoniser les conditions d’accueil de ces réfugiés venus de la « Jungle » de Calais ou des campements parisiens notamment.

Présentée le 26 juillet par le ministère de l’Intérieur et celui du Logement, cette charte vise à organiser la prise en charge des migrants « dans des conditions dignes et adaptées à leur situation et leur parcours », au sein des Centres d’accueil et d’orientation (CAO), ces « centres de répit » créés l’an dernier pour inciter les migrants à renoncer au passage en Grande-Bretagne.

« Des conditions d’accueil et d’encadrement disparates »

Inventés à l’origine pour désengorger la « Jungle » de Calais, les 148 CAO ont depuis été mobilisés pour héberger les évacués des campements parisiens. Ce dispositif monté de façon empirique offrait, selon les lieux, des conditions d’accueil et d’encadrement disparates, que la charte vise à harmoniser.

Il est ainsi précisé que les publics concernés sont les « personnes migrantes sans abri », et ce « quel que soit leur statut au regard du droit au séjour ». Seuls les mineurs non accompagnés n’ont pas vocation à se retrouver dans ces structures. L’orientation vers les CAO doit selon le texte se faire « avec l’accord des migrants concernés ».

Acheminés par car, les migrants doivent bénéficier sur place d’un accueil « de jour et de nuit » et d’un accompagnement social et administratif, le tout pour un coût cible fixé à 25 euros avec trois repas par jour. Mais le texte communiqué cette semaine réaffirme aussi le « rôle d’accueil temporaire » de ces centres conçus comme des « sas » vers d’autres dispositifs, notamment ceux existants pour les demandeurs d’asile ou les personnes ayant déjà le statut de réfugié.