RECAP'Les infos du matin: Croissance molle, vidéo de Daesh et Clinton remontée

Les infos du matin: Croissance «décevante», vidéo posthume de l'un des tueurs du prêtre et Clinton remontée

RECAP'« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin...
Nicolas Beunaiche

N.Beu.

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap' pour vous aider à y voir plus clair.

Croissance « décevante » au deuxième trimestre

Le chiffre de la croissance pour le deuxième trimestre, avec un produit intérieur brut (PIB) stable, est « décevant », mais il « ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5 % en 2016 », a assuré le ministère des Finances ce vendredi dans un communiqué. « Il s’explique évidemment avant tout par la croissance exceptionnelle du 1er trimestre, mais également par des effets ponctuels au 2e trimestre, notamment les grèves dans les raffineries qui ont pesé sur la production », explique Bercy, soulignant toutefois que « l’économie française reste sur une dynamique de reprise ». L’activité économique a en effet stagné au deuxième trimestre en France, le produit intérieur brut restant stable alors qu’il était attendu en hausse de 0,3 %, vient d’annoncer l’Insee.

La vidéo menaçante de Petitjean

Un message posthume. Abdel Malik Petitjean, le deuxième tueur du prêtre Jacques Hamel, apparaît proférant des menaces contre le France dans une vidéo diffusée par l’agence Amaq, organe de propagande du groupe Etat islamique, a révélé jeudi le centre américain de surveillance de sites djihadistes SITE. Abdel Malik Petitjean a été formellement identifié jeudi grâce à son ADN. Ce français âgé de 19 ans, Savoyard né dans les Vosges, avait été fiché pour radicalisation le 29 juin, après avoir tenté de rejoindre la Syrie via la Turquie. Sur la vidéo d’une durée de 2 minutes 26 secondes, on le voit vêtu d’un polo rayé vert et blanc, parler apparemment seul à la caméra depuis l’intérieur d’un logement. Il profère des menaces en français, entrecoupé de phrases en arabe, à l’encontre de la France et s’adresse directement au président François Hollande et au Premier ministre Manuel Valls.

Hillary Clinton dit « yes »

« C’est avec humilité, détermination et une confiance sans limites dans la promesse de l’Amérique que j’accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis », a déclaré Hillary Clinton, en clôture de la convention d’investiture démocrate qui l’a désignée candidate officielle du parti pour le scrutin de novembre. La démocrate, première femme de l’histoire à être investie candidate d’un grand parti à la Maison Blanche, a ciselé un discours de près d’une heure pour les Américains tentés par le choix Trump, ces électeurs désabusés par une classe politique perçue comme sourde à leurs inquiétudes économiques. « Certains d’entre vous sont en colère, voire furieux. Et vous savez quoi ? Vous avez raison », a dit Hillary Clinton. L’économie « n’est pas encore à la hauteur ». Déclarant vouloir faire de l’emploi et de la hausse des salaires sa « mission principale », l’ancienne chef de la diplomatie a raillé les promesses creuses de Donald Trump.