TERRORISMETwitter rit de Daesh... L'humour, «un mécanisme de défense»

Attentat de Nice: Twitter rit de Daesh... L'humour, «un mécanisme de défense contre les angoisses»

TERRORISMELa revendication tardive de l'attentat de Nice par Daesh enflamme les réseaux sociaux, qui manient le second degré moins de 48 heures après la tragédie de Nice...
Marc Nouaux

Marc Nouaux

Le traumatisme est encore très fort après l’attentat de Nice qui a causé la mort de 84 personnes et plusieurs dizaines de blessures graves. Depuis jeudi soir, la majorité de la population française, même celle qui n’a pas été touchée directement par la tragédie, est chamboulée.

« Quand on est face à un traumatisme, le cerveau n’est pas en mesure de l’intégrer, explique Adélina Bertrand, psychologue clinicienne, interrogé par 20 Minutes. Quand on est face à une situation d’hyper-violence comme ce fut le cas à Nice, on se retrouve incapable de penser et de faire des choses. Cela nous met dans une situation passive et à la merci de l’autre. Une situation inhabituelle puisqu’on est d’ordinaire acteur de notre propre vie et de nos décisions. »

« Le temps que la sidération passe »

Alors, après la stupeur, les gens passent par l’humour pour essayer de reprendre le dessus, comme on le voit sur les réseaux sociaux avec l’émergence des hashtags #radicalisationexpress ou #Daeshrevendique, apparus après la revendication (tardive) de l’attentat par Daesh.

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« On met en place un mécanisme de défense et l’humour peut en être un pour ne pas sombrer dans de trop grandes angoisses ou dans la mélancolie, justifie Adélina Bertrand. L’humour, c’est un jeu, il permet de se mettre à distance de la tragédie. »

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Après une journée (vendredi) passée à encaisser le choc et à recueillir des informations sur l’attentat, beaucoup ont choisi l’humour pour réagir, presque 48 heures après l’attentat. « Il faut que le temps de la sidération passe, explique Adélina Bertrand. La sidération, c’est le moment où le temps s’arrête, où plus rien ne compte, c’est l’état de choc. Passer au-dessus de la sidération peut prendre du temps, surtout quand on est concerné directement. »

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L’ironie comme moyen de panser les plaies n’est en effet pas accessible à tout le monde. Pour la psycholoque clinicienne, « aujourd’hui, les gens touchés directement auront besoin d’encore plus de temps pour faire partir la sidération. L’humour autour de Daesh n’est pas leur priorité. Savoir qui ou pourquoi, ce n’est pas dans leur priorité. Il leur faudra encore plus de temps pour sortir de la sidération. »

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Et même parmi ceux qui ne sont pas touchés directement, certains condamnent l’humour post-attentat. Une manière différente de s’exprimer.

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