«Perdre du poids ça devrait être comme perdre sa virginité»: La pub d'une salle de sport passe mal
BAD BUZZ•La salle Aloha Fitness de Sartrouville s'est attirée les foudres de certains internautes...20 Minutes avec agence
Nouvelle polémique autour d’une publicité pour une salle de sport. Après le « Vous êtes grosse et moche ? Soyez seulement moche ! » d’une antenne niçoise de Vita Liberté, l’été dernier, au tour de la salle Aloha Fitness de Sartrouville (Yvelines) de s’attirer les foudres des internautes.
En cause : cette phrase, sur son affiche publicitaire, sortie de l’esprit d’une petite dame replète, en pleine séance de tapis de course : « Perdre du poids ça devrait être comme perdre sa virginité, une fois que tu l’as perdue, c’est fini, tu ne la récupères plus. » « Arrêtez de vous mentir, faites du sport », indique alors également la pub.
« Des records en matière de sexisme et grossophobie »
Des propos qui n’ont pas tardé à faire réagir la Toile. « Je crois qu’on bat des records en matière de sexisme et grossophobie », s’est insurgé lundi un internaute, dans un post sur Facebook vu 1.900 fois et partagé à plus de 340 reprises. Interrogé par le Huffington Post, le responsable du club a de son côté parlé d’une « polémique totalement exagérée ». « Pourquoi tant de haine ? », a d’ailleurs indiqué l’établissement sur le réseau social.
a« On ne peut plus rien faire et rire de tout et de rien »
Reste que le sujet divise les internautes « Pourquoi c’est toujours les femmes ou les gros qui doivent avoir de l’humour ? cette pub est pauvre et discriminante », « une pub a remballer d’urgence », « navrant », ont ainsi commenté plusieurs d’entre eux.
D’autres, en revanche, saluent l’initiative. « Je ne vois rien de choquant dans cette pub. On ne peut plus rien faire et rire de tout et de rien », « Moi, cette pub m’a bien fait rire ! », « Je la trouve géniale votre pub, au moins elle attire l’attention (c’est le but) ».
De son côté, la ministre des Familles et des droits des femmes, Laurence Rossignol, a réagi en jugeant cette campagne « vulgaire », « sexiste » et « insultante ».