La situation s’améliore pour les automobilistes. Après une semaine difficile, « il y aura de l’essence » lundi dans les stations, a assuré dimanche le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

La quasi-totalité des dépôts pétroliers ayant été débloquée, les pompes ont en effet pu être réapprovisionnées, au moins partiellement. Mais les conditions varient d’une région à l’autre. Si l’on en croit la carte de France fournie par la communauté de l’application Essence et actualisée en temps réel, le département de Loire-Atlantique est encore fortement frappé, avec plus de 80 % des stations-service en situation de pénurie totale ou partielle.

4.229 stations encore concernées

Ses voisins du Maine-et-Loire et de l’Ille-et-Vilaine sont également particulièrement perturbés, tout comme la Seine-Maritime, la région francilienne et les Bouches-du-Rhône, avec plus de 60 % des stations-essence concernées.

Au total, 4.229 stations sur les 10.241 recensées dans l’application, soit 41,3 % des stations, sont concernées par une pénurie totale ou partielle de carburants. Des données à prendre toutefois avec des pincettes : selon un article rédigé la semaine passée par le quotidien Sud-Ouest, elles ne seraient pas d’une très grande fiabilité.

Total a annoncé lundi que 653 de ses 2.200 stations-service en France étaient toujours en rupture totale ou partielle, un chiffre quasi stable par rapport à son dernier pointage de vendredi, et la situation dans les raffineries restait aussi inchangée.