MANIFESTATIONViolence contre les policiers: Manuel Valls veut des sanctions «exemplaires

VIDEO. Violence contre les policiers: Manuel Valls veut des sanctions «exemplaires»

MANIFESTATIONLe Premier ministre réagit au lendemain de la manifestation contre la «haine anti-flics»...
Le Premier ministre Manuel Valls, le 19 mai 2016, sur RTL.
Le Premier ministre Manuel Valls, le 19 mai 2016, sur RTL. - RTL
Maud Pierron

M.P.

Manuel Valls veut des sanctions « implacables » contre ceux qui « veulent se payer un flic », a-t-il réagi ce jeudi sur RTL au lendemain de l’incendie d’une voiture de police par des casseurs en plein Paris. «L'Etat de droit est notre bien le plus précieux et les sanctions doivent être implacables, l'enquête vient de commencer, les interpellations ont eu lieu», a rappelé le Premier ministre sur RTL, fustigeant «des individus qui veulent se payer un flic, qui veulent tuer un policier».

a

Quatre jeunes ont été interpellés mercredi soir pour cet incendie, dont trois qui avaient fait l’objet d’une interdiction de manifester mardi.

Le chef du gouvernement a par ailleurs confirmé sur RTL que de nouvelles listes de personnes interdites de se rendre à des manifestations contre le projet de loi travail seraient déposées par les autorités, bien que la justice administrative ait cassé une décision similaire.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

«Il n'y a aucune consigne de retenue»

Il a aussi évoqué le lycéen nantais mis en examen pour tentative d’homicide sur un policier, tabassé en marge d’une manifestation contre la loi Travail, en fin de semaine dernière. « J’espère que le lycéen qui a voulu tuer un policier, si c’est bien lui, sera condamné le plus sévèrement possible », a commenté le Premier ministre.

Quant aux critiques sur les consignes données ou pas par le gouvernement au force de l'ordre, Manuel Valls a précisé: «Il n'y a aucune consigne de retenue, aucune consigne de ne pas interpeller, aucune consigne de ne pas aller jusqu'au bout pour ne pas appréhender les casseurs.» Tout en rappelant que le droit de manifester était «un droit constitutionnel, et heureusement», et disant «ne pas confondre ceux qui manifestent avec les casseurs», le chef du gouvernement a par ailleurs appelé les syndicats à «prendre leurs responsabilités».

S'agit-il de leur demander d'appeler à moins de manifestations ? «Si à chaque manifestation il y a aujourd'hui des casseurs, on doit s'interroger sur la pertinence d'un certain nombre de ces manifestations. Et, en tout cas, les services d'ordre (syndicaux), avec le soutien bien sûr de la police, doivent prendre toutes les mesures pour empêcher les casseurs à se mêler à la foule des manifestations», a affirmé Manuel Valls.