Loi Travail: Manuel Valls «condamne avec force les violences d'une minorité d'irresponsables»...
Social•Les mobilisations à Paris et dans les grandes villes ont parfois été émaillées de heurts violents…
H.S, M.B, A.-L.B.
L’ESSENTIEL
Selon les autorités, il y avait près de 170.000 manifestants dans toute la France contre la loi travail ce jeudi. La CGT a annoncé de son côté 500.000 manifestants
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que 124 personnes avaient été interpellées en France en marge des manifestations, et que 24 policiers ont été blessés, dont trois grièvement
De violents heurts ont eu lieu dans plusieurs villes françaises, avec des blessés, tant du côté des manifestants que des forces de l'ordre
Le projet de loi El Khomri sera débattu à partir du 3 mai
Merci de nous avoir suivis pour ce live sur les manifestations contre la loi Travail. Pour rappel, il y avait entre 170.000 (police) et 500.000 (syndicats) manifestants dans toute la France. Des heurts ont éclaté blessant 24 policiers dont trois grièvement. Par ailleurs 124 personnes ont été interpellées. Retrouvez demain sur 20 Minutes, les suites de cette journée de mobilisation.
20h58
Michel Cadot, préfet de police de Paris, critique «les groupes de casseurs très organisés»
Lors d'une conférence de presse, le préfet de police de Paris évoque les violences dans la capitale. Après avoir loué la «retenue» des forces de l'ordre, il a critiqué la présence de «casseurs très organisés», «très méthodiques» à côté des manifestants. «Des groupes de casseurs viennent pour procéder à des violences», notamment en arrachant des pavés et du bitume pour s'en servir contre les forces de l'ordre. Le préfet a appelé les «organisateurs [des manifestations] à être plus exigeants et plus rigoureux dans leurs services d'ordre».
20h50
Des opposants à Amiens évacués de la mairie, rapporte France Bleu Picardie
Sur Twitter, la radio France Bleu Picardie rapporte ce jeudi soir l'évacuation d'opposants à la loi travail de la mairie d'Amiens.
Je condamne avec force les violences d'une MINORITÉ d'irresponsables.Ils devront rendre des comptes devant la justice. Soutien aux policiers
Sur Twitter, Manuel Valls «condamne avec force les violences d'une minorité d'irresponsables»
Manuel Valls a condamné jeudi soir «avec force les violences d'une MINORITE d'irresponsables», après les violents affrontements qui ont émaillé les manifestations contre le projet de loi travail. Dans un message posté sur Twitter, le Premier ministre a affirmé en outre que les auteurs de ces actes «devront rendre compte devant la justice». «Soutien aux policiers», a-t-il conclu alors que trois d'entre eux ont été «très grièvement blessés» jeudi à Paris, selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Je condamne avec force les violences d'une MINORITÉ d'irresponsables.Ils devront rendre des comptes devant la justice. Soutien aux policiers
Pour la ministre Laurence Rossignol, «les syndicats devraient condamner ces agissements»
Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, a estimé ce jeudi soir que «les syndicats devraient condamner ces agissements [violents]» sur BFMTV. Elle a précisé :«Nous n’interromprons pas les manifestations démocratiques mais les syndicats devraient condamner ces agissements. (...) Nous ne porterons pas atteinte aux libertés démocratiques.» Elle a de nouveau défendu le projet de loi travail: «je pense qu’elle [va passer par ce que le débat parlementaire qui est engagé est un vrai débat. (...) C’est une loi dont on a besoin, la France a besoin de réformes et donc de cette loi. »
19h23
Des objets dangereux lancés sur la police en Ille et Vilaine
Le compte twitter officiel de la Direction départementale de la sécurité publique d'Ille et Vilaine (Rennes) poste des clichés de divers objets lancés sur des policiers. Parmi eux, une bombe incendiaire...
28 04 #manif bombe incendiaire et détonante (filtre gasoil rempli essence) jetée sur forces de l'ordre, rue J-Jaures pic.twitter.com/02L0ZVIgER
Près de 170.000 manifestants en France , annoncent les autorités ce jeudi soir, 500.000 selon la CGT
Les autorités annoncent près de 170.000 manifestants dans toute la France contre la loi travail ce jeudi, quand la CGT annonce de son côté 500.000 manifestants.
Hors de Paris, environ 209 cortèges ont réuni 155.000 manifestants, dont 15.000 jeunes, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Lors de la précédente journée de mobilisation le 9 avril, 120.000 personnes avaient manifesté, dont 18.000 à 20.000 à Paris, selon les autorités. La CGT n'avait alors pas communiqué d'estimation.
19h03
«124 personnes interpellées» en marge des manifestations, annonce le ministre de l'Intérieur
Bernard Cazeneuve a annoncé ce jeudi soir que 124 personnes ont été interpellées en France en marge des manifestations. Par ailleurs, 24 policiers ont été blessés, dont trois grièvement, a-t-il précisé.
19h02
Entre 14.000 et 15.000 manifestants à Paris, un policier grièvement blessé
La manifestation contre la loi travail a rassemblé jeudi entre 14.000 et 15.000 manifestants à Paris. Ce défilé a été émaillé de heurts au cours desquels « 300 manifestants cagoulés » s’en sont pris aux forces de l’ordre, a affirmé la préfecture de police. Deux policiers ont été blessés durant ces affrontements au niveau du pont d’Austerlitz, dont un grièvement qui a été hospitalisé. Selon la CGT, le défilé parisien a rassemblé 60.000 personnes.
18h57
En début de soirée, des manifestants toujours sur la place de la Nation à Paris sont évacués
Des heurts ont repris sur cette place vers 18h, qui est actuellement évacuée, rapportent plusieurs journalistes sur Twitter
l'Unef dénonce un «usage disproportionné de la force par la police»
Le syndicat étudiant Unef (Union Nationale des Etudiants de France) dénonce ce jeudi soir un «usage disproportionné de la force par la police». L'Unef a «exigé» l'arrêt de l'utilisation des flashballs par les forces de l'ordre : «Manifester est un droit, ça ne doit pas être une prise de risque à cause d'un usage disproportionné de la force par la police», a dénoncé son président William Martinet.
18h42
La Porsche brûlée en marge de la manifestation fait réagir Twitter
Les commentaires ont fusé autour du véhicule de luxe incendié à Nantes en marge des manifestations de jeudi
a
18h40
A Strasbourg, cette journée de mobilisation a été plutôt calme
Comme à Toulouse, Marseille, Nantes, Rennes ou Paris, la manifestation de Lyon émaillée par des violences
Entre 5.500 et 15.000 personnes ont défilé jeudi après-midi à Lyon afin de protester contrela loi Travail dans une ambiance parfois tendue. Pour lire l'intégralité du reportage de notre journaliste à Lyon, c'estici.
18h05
Bilan de la mobilisation à Rennes, au moins 20 interpellations et des blessés
Retrouvez le compte-rendu de cette quatrième journée de mobilisation contre le projet de loi Travail par notre journaliste sur place.
Entre 14 000 et 15 000 manifestants à Paris selon la Préfecture
Comme d’habitude, l’écart entre les chiffres des syndicats et de la police est important. Alors que la CGT évoque 60 000 participants, la préfecture annonce entre 14 000 et 15 000 manifestants. La dernière mobilisation, le 9 avril, avait rassemblé 19 000 personnes, toujours selon la police.
17h51
La Préfecture de Police de Paris annonce qu'un policier blessé serait en urgence absolue
La manifestation contre le projet de loi travail a été émaillé de divers incidents à Paris. Plusieurs heurts ont éclaté à proximité du pont d'Austerlitz, de l'avenue Ledru-Rollin et à proximité de la place de la Nation. Deux policiers ont été blessés, dont un en état d'urgence absolue. Cinq personnes ont été interpellées.
Selon la CGT, la manifestation a mobilisé 60 000 personnes à Paris
Lors de la mobilisation précédente, le 9 avril, les syndicats avaient recensé 110.000 manifestants et la police, de son côté, entre 18.000 et 20.000 personnes dans la capitale. La manifestation, la quatrième en deux mois, a été lancée par la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l'Unef, la Fidl et l'UNL.
17h42
A droite, les politiques condamnent les violences, à gauche, on salue la mobilisation
Merci de nous avoir suivis pour ce live sur les manifestations contre la loi Travail. Pour rappel, il y avait entre 170.000 (police) et 500.000 (syndicats) manifestants dans toute la France. Des heurts ont éclaté blessant 24 policiers dont trois grièvement. Par ailleurs 124 personnes ont été interpellées. Retrouvez demain sur 20 Minutes, les suites de cette journée de mobilisation.
20h58
Michel Cadot, préfet de police de Paris, critique «les groupes de casseurs très organisés»
Lors d'une conférence de presse, le préfet de police de Paris évoque les violences dans la capitale. Après avoir loué la «retenue» des forces de l'ordre, il a critiqué la présence de «casseurs très organisés», «très méthodiques» à côté des manifestants. «Des groupes de casseurs viennent pour procéder à des violences», notamment en arrachant des pavés et du bitume pour s'en servir contre les forces de l'ordre. Le préfet a appelé les «organisateurs [des manifestations] à être plus exigeants et plus rigoureux dans leurs services d'ordre».
20h45
Sur Twitter, Manuel Valls «condamne avec force les violences d'une minorité d'irresponsables»
Manuel Valls a condamné jeudi soir «avec force les violences d'une MINORITE d'irresponsables», après les violents affrontements qui ont émaillé les manifestations contre le projet de loi travail. Dans un message posté sur Twitter, le Premier ministre a affirmé en outre que les auteurs de ces actes «devront rendre compte devant la justice». «Soutien aux policiers», a-t-il conclu alors que trois d'entre eux ont été «très grièvement blessés» jeudi à Paris, selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Je condamne avec force les violences d'une MINORITÉ d'irresponsables.Ils devront rendre des comptes devant la justice. Soutien aux policiers
Près de 170.000 manifestants en France , annoncent les autorités ce jeudi soir, 500.000 selon la CGT
Les autorités annoncent près de 170.000 manifestants dans toute la France contre la loi travail ce jeudi, quand la CGT annonce de son côté 500.000 manifestants.
Hors de Paris, environ 209 cortèges ont réuni 155.000 manifestants, dont 15.000 jeunes, a annoncé à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Lors de la précédente journée de mobilisation le 9 avril, 120.000 personnes avaient manifesté, dont 18.000 à 20.000 à Paris, selon les autorités. La CGT n'avait alors pas communiqué d'estimation.
19h03
«124 personnes interpellées» en marge des manifestations, annonce le ministre de l'Intérieur
Bernard Cazeneuve a annoncé ce jeudi soir que 124 personnes ont été interpellées en France en marge des manifestations. Par ailleurs, 24 policiers ont été blessés, dont trois grièvement, a-t-il précisé.
19h02
Entre 14.000 et 15.000 manifestants à Paris, un policier grièvement blessé
La manifestation contre la loi travail a rassemblé jeudi entre 14.000 et 15.000 manifestants à Paris. Ce défilé a été émaillé de heurts au cours desquels « 300 manifestants cagoulés » s’en sont pris aux forces de l’ordre, a affirmé la préfecture de police. Deux policiers ont été blessés durant ces affrontements au niveau du pont d’Austerlitz, dont un grièvement qui a été hospitalisé. Selon la CGT, le défilé parisien a rassemblé 60.000 personnes.
18h53
l'Unef dénonce un «usage disproportionné de la force par la police»
Le syndicat étudiant Unef (Union Nationale des Etudiants de France) dénonce ce jeudi soir un «usage disproportionné de la force par la police». L'Unef a «exigé» l'arrêt de l'utilisation des flashballs par les forces de l'ordre : «Manifester est un droit, ça ne doit pas être une prise de risque à cause d'un usage disproportionné de la force par la police», a dénoncé son président William Martinet.
17h59
Entre 14 000 et 15 000 manifestants à Paris selon la Préfecture
Comme d’habitude, l’écart entre les chiffres des syndicats et de la police est important. Alors que la CGT évoque 60 000 participants, la préfecture annonce entre 14 000 et 15 000 manifestants. La dernière mobilisation, le 9 avril, avait rassemblé 19 000 personnes, toujours selon la police.
17h51
La Préfecture de Police de Paris annonce qu'un policier blessé serait en urgence absolue
La manifestation contre le projet de loi travail a été émaillé de divers incidents à Paris. Plusieurs heurts ont éclaté à proximité du pont d'Austerlitz, de l'avenue Ledru-Rollin et à proximité de la place de la Nation. Deux policiers ont été blessés, dont un en état d'urgence absolue. Cinq personnes ont été interpellées.
Selon la CGT, la manifestation a mobilisé 60 000 personnes à Paris
Lors de la mobilisation précédente, le 9 avril, les syndicats avaient recensé 110.000 manifestants et la police, de son côté, entre 18.000 et 20.000 personnes dans la capitale. La manifestation, la quatrième en deux mois, a été lancée par la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l'Unef, la Fidl et l'UNL.
17h39
Deux policiers blessés à Paris et trois interpellations
Selon la préfecture de police, de Paris, trois individus ont été interpellés et deux forces de l'ordre blessées. #manif28avril
57 personnes auraient été interpellées selon la police, citée par l'AFP
La plupart ont été arrêtées à la gare Saint-Charles où des voies ont été envahies. Des incidents ont aussi eu lieu près de la place Castellane, point de rassemblement final des différents cortèges marseillais, avec des jets de projectiles de manifestants en direction des forces de l'ordre et des incendies de poubelles.
17h05
Selon les organisations étudiantes, il y aurait 38 blessés dont 10 graves à Rennes
Selon notre journaliste présent sur place, les organisations étudiantes auraient comptabilisé 38 blessés dont 10 graves. Le préfet devrait communiquer de plus amples informations dans les heures à venir.
16h56
Violents heurts aux abords du pont d'Austerlitz à Paris
A l'entrée du pont d'Austerlitz, sur la rive gauche de la Seine, plusieurs dizaines de manifestants ont lancé des bouteilles, des pavés et des extincteurs contre les forces de l'ordre, qui ont riposté à coups de gaz lacrymogènes. Ces incidents ont interrompu la progression du cortège, qui n'avait pas encore passé le pont, et provoqué l'arrivée de CRS en renfort.
C'est le premier bilan de la participation de ce jeudi contre le projet de loi travail. A Nantes, Rennes ou Lyon, des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre, en marge des défilés rassemblant salariés, étudiants et lycéens, pour la quatrième journée d'action à l'appel des sept syndicats de salariés et de jeunesse mobilisés contre le texte.
16h08
Le Préfet de police de Paris a pris un arrêté pour empêcher tout cortège de quitter la place de la République ce soir dès 19h
L’information a été publiée par France Bleue qui s’est procuré le document émanant de la Préfecture de police de Paris. L’arrêté, pris par le Préfet, interdit tout cortège constitué à partir de la place de la République, et ce dès 19 heures. En cause, les débordements qui sont venus émailler la mobilisation depuis un mois. Evoquant "des raisons de sécurité", le préfet de police annonce donc l’interdiction des cortèges "constitués à partir de la place de la République" dès 19 heures et jusqu’à 7 heures. Interdiction également de diffuser de la musique et des "bruits" à partir de minuit et jusqu’à 7h.
a
15h56
A Toulouse et Nantes, premières interpellations
A Nantes la manifestation n’a pas été interrompue par la préfecture comme à Toulouse, entre 9.000 manifestants selon la police et 20.000 selon les syndicats, ont pris part au défilé. En marge de celui-ci, des incidents ont éclaté à plusieurs endroits à Nantes. Vers 15h30, la police faisait état de huit interpellations. A Toulouse, deux personnes auraient été interpellées, une pour détention de produits stupéfiants, une autre pour « fiche de recherche ».
Mobilisation extrêmement faible parmi les salariés de Pôle emploi
Le taux de participation au mouvement de grève national Interprofessionnel au sein de Pôle emploi était de 2,82% ce matin à 11h a fait savoir l'institution par communiqué.
14h41
La prefecture Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées arrête la manifestation à Toulouse
Après des jets de projectiles qui ont légèrement blessés deux policiers, la prefecture a décidé d'interrompre la manifestation, en accord avec les organisateurs.