AMITIELes chiens qui ont fait l'Histoire

VIDEO. «100 chiens qui ont fait l'Histoire», ou leur rôle caché auprès des grands hommes

AMITIEDe Toutankhamon à Barack Obama, les personnalités historiques ont souvent reçu un soutien canin. Le livre « 100 chiens qui ont fait l'Histoire» revient sur le rôle qu'ils ont joué auprès des grands hommes.
Claire Barrois

Claire Barrois

Diesel, le malinois du Raid tué le 18 novembre lors de l’assaut de Saint-Denis pour protéger les policiers, nous a rappelé à quel point le chien est le meilleur ami de l’homme. Par le passé, ses congénères ont aussi un rôle important. Voici les meilleurs exemples tirés de 100 chiens qui ont fait l’histoire de Dorica Lucaci (éd. de l’Opportun).

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  • Laïka, chienne de l’espace

Premier être vivant mis en orbite autour de la Terre par l’URSS, « le 3 novembre 1957, Laïka -l’aboyeuse- partait […] à bord du satellite Spoutnik II. […] Dans la précipitation, on avait accepté que Laïka ne puisse être ramenée sur la Terre, tout en assurant que des dispositions avaient été prises pour faciliter sa fin de vie. » Une bonne intention pas vraiment respectée, la chienne ayant en réalité « succombé au bout de quelques heures de souffrance atroce due au stress, à la chaleur et à la déshydratation ».

  • Balto, chien médecin

Fin janvier 1925, une épidémie de diphtérie fait rage à Nome, en Alaska. Les réserves de sérum sont insuffisantes et une tempête de neige coupe la ville du monde. « Gunnar Kaasen, un conducteur de traîneaux, se porta alors volontaire pour faire le trajet avec ses huskies. Son chien de tête était Balto. La course au sérum, à travers le blizzard, ne fut pas de tout repos. Quand Kaasen ne distinguait plus son chemin à cause de la tempête, c’était Balto qui dirigeait les opérations. […] Le 2 février, l’équipage fut de retour à Nome avec les vaccins. » De quoi transformer Balto en héros. Il a même sa statue dans Central Park.

La statue de Balto, le husky de légende, à Central Park (Nex York).
La statue de Balto, le husky de légende, à Central Park (Nex York). - RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM

  • Dunley, chien taquin

Dunley, le chien de Clemenceau, « aimait beaucoup les courses en fiacre et ne s’en privait pas. Lorsqu’il en apercevait un de disponible, il y montait prestement puis, d’un mouvement décidé, présentait au cocher son collier avec l’adresse de la maison inscrite dessus. Le cocher se pliait volontiers à sa demande et le déposait rue Franklin où il était réceptionné par Clemenceau lui-même – parfois en maugréant. » Il avait du chien, Dunley.

  • Tyras, chien infernal

Outre-Rhin, le meilleur ami de l’homme était aussi prisé, comme le chancelier Bismarck. « Le chien le plus connu de Bismarck fut Tyras, le terrible dogue allemand surnommé « chien de l’Empire ». Grand et fort, agressif même, celui-ci ne quittait jamais son maître : le jour, il le suivait comme son ombre et dormait, la nuit, au pied de son lit. […] Ce cerbère intraitable accumulait les incartades : une fois, il cloua au sol le Premier ministre russe Gortshakoff ; une autre fois, il déchira le chapeau du comte von Rantzau… » Incontrôlable, l’animal attendrissait son imposant maître qui présentait ses plus plates excuses aux grands du monde…

  • Blondi, chien bouffon

Loin du cerbère de Bismarck, la deuxième compagne d’Adolf Hitler était pleine de fantaisie. « En 1943, après la débâcle de Stalingrad, c’est Blondi, un berger allemand, qui fit son entrée sur la grande scène de l’Histoire. […] Le temps passé avec Blondi était impressionnant, tout comme les performances de celle-ci : elle pouvait monter sur une échelle, sauter par-dessus un obstacle d’une hauteur considérable (1,80 m), ou bien « chanter » comme une soprano colorature, la plus haute de toutes les voix, ou comme un contralto, la voix la plus grave, selon la demande de son chef. » Doué de nombreux talents, il avait attisé la jalousie de la maîtresse du Führer, Eva Braun, qui le surnommait « le grand veau ».

  • Fala, chien politique

Franklin Roosevelt s’inscrit « dans la tradition des présidents américains amis des chiens. Le sien, un terrier écossais, fut même l’un des plus célèbres : Fala avait assisté à la signature de la charte de l’Atlantique, allongé aux pieds de son maître et de Churchill. […] La célébrité ne se fit pas attendre car Fala profitait de l’image de son maître comme celui-ci profitait de celle de son chien. » Et le président de se servir de son chien pour redorer son blason dans ses phases d’impopularité… Une idée pour François Hollande et Philae ?