JUSTICERouillan poursuivi pour ses propos sur les djihadistes du 13 novembre

VIDEO. Jean-Marc Rouillan sera poursuivi pour ses propos sur les djihadistes du 13 novembre

JUSTICEBernard Cazeneuve avait qualifié ses propos d'« offense à la mémoire des victimes »...
Clémence Apetogbor

Clémence Apetogbor

Le cofondateur du groupuscule d’extrême gauche Action directe avait déclaré dans une interview au mensuel marseillais Le Ravi que les auteurs des attentats djihadistes de novembre étaient « courageux ». Pour ses propos, il sera jugé pour apologie du terrorisme.

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L’audience aura lieu le 1er juin devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, a indiqué ce jeudi une source judiciaire.

Sollicité par l’AFP, le cofondateur d’Action directe n’a pas souhaité faire de commentaires. Lors de l’entretien, Jean-Marc Rouillan, 63 ans, a également critiqué l’idéologie « mortifère » des partisans de l’organisation Etat islamique. « D’un point de vue de l’islam, ils sont impies », argumente-t-il. Mais il s’est dit également « neutre » entre la France et Daesh.

Les victimes offensées

Ces propos avaient suscité une polémique, faisant réagir plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Il y avait vu « une offense à la mémoire des victimes et une blessure supplémentaire pour des familles qui ont déjà beaucoup enduré ».

« A l’heure où de jeunes Français continuent de tenter de partir pour la Syrie, de tels propos irresponsables peuvent avoir des conséquences graves, voire irrémédiables », avait aussi condamné une avocate de victimes des attentats du 13 novembre, Me Samia Maktouf.

Dans la foulée, le parquet de Paris avait ouvert le 7 mars une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme », confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).