TERRORISMEUn kamikaze du Bataclan s'est fait passer pour un policier du GIGN

Attentats de novembre: Un terroriste du Bataclan s'est fait passer pour un membre du GIGN

TERRORISMENe sachant rien de l’identité de l’homme qui assurait vouloir les sauver, des personnes cachées dans une loge ont voté pour savoir s’il fallait lui ouvrir ou non la porte…
20 Minutes avec agence

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Un des terroristes du Bataclan aurait cherché à se faire passer pour un membre du GIGN auprès d’une quarantaine de personnes retranchées dans une pièce de neuf mètres carrés. Selon Le Figaro, ce soir du 13 novembre 2015, l’homme voulait ainsi convaincre les spectateurs du concert des Eagles of Death Metal d’ouvrir la porte de la loge. Une porte bloquée grâce à un canapé et un réfrigérateur que le tireur ne réussissait pas à forcer.

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Si le « non » l’a emporté, ce n’est que d’une courte majorité

Selon Caroline Langlade, présente dans la loge ce soir-là, les victimes prises au piège étaient effrayées, tassées et dans le noir. « À chaque coup donné par le terroriste, on a tous tenu la porte, tenu le frigo, tenu le canapé », a confié la rescapée à la Commission d’enquête parlementaire sur les attentats.

Alors que l’homme assurait être un membre des forces de l’ordre venu sauver les rescapés, le doute a cependant fait son chemin dans les esprits du groupe de retranchés tout au long des trois heures qui se sont écoulées entre le début de l’attaque du Bataclan et l’assaut du GIGN. A tel point qu’un vote a été organisé pour décider de laisser ou non entrer l’homme qui hurlait « Ouvrez la porte, c’est le GIGN, je viens vous sauver ! » Et si le « non » l’a emporté, ce n’est que d’une courte majorité.

Les gendarmes ont dû montrer patte blanche

Un des otages a fini par s’approcher de la fenêtre pour crier aux policiers déployés à l’extérieur : « Est-ce que c’est vous qui êtes derrière la porte ? On veut sortir ! »

Et même après la fin de la prise d’otages, les gendarmes ont dû montrer patte blanche au groupe barricadé dans la loge. Comment ? En leur communiquant un code que ces derniers ont vérifié auprès de la police par téléphone.