ATTENTATS DE PARISBataclan : Les trois assaillants français figurent dans la liste de Daech

Bataclan : Les trois assaillants français figurent dans la liste des 22.000 djihadistes

ATTENTATS DE PARISCes révélations ont été faites par des médias allemands ayant eu accès aux documents qui ont fuité…
20 Minutes avec AFP

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Voilà un élément qui tendrait à prouver la véracité de la liste des 22.000 djihadistes. En effet, les noms de trois des auteurs des attentats de Paris de novembre 2015 figurent sur les listes des combattants de Daech qui ont récemment fuité, affirment vendredi plusieurs médias allemands.

Il s’agit de Samy Amimour, de Foued Mohammed Aggad et d’Omar Mostefaï, les trois assaillants français du Bataclan, responsables de la mort de 90, affirment le quotidien Süddeutsche Zeitung et les chaînes de télévision publiques NDR et WDR. Le nom d’Abdelhamid Abaaoud, considéré comme l’un des principaux organisateurs des attaques ayant fait 130 morts au total, apparaît aussi sur ces documents mais seulement en tant que « garant » pour l’entrée en Syrie d’un autre jihadiste français fiché.

Fonctionnement « bureaucratique » de l’organisation

Les documents de l’EI ayant fuité sont en possession de plusieurs médias et des autorités de certains pays occidentaux. Le gouvernement allemand en a confirmé l’authenticité pour ce qui relève de membres allemands de l’EI dont les noms apparaissent dans les fiches. Ces documents se présentent sous la forme de formulaires révélant noms, adresses, autres informations personnelles et numéros de téléphone de candidats occidentaux au jihad.

En début de semaine, les trois médias allemands ont d’abord dit être en possession de plusieurs dizaines de fiches de membres allemands de l’EI, révélant le fonctionnement « bureaucratique » de l’organisation. La chaîne de télévision Sky a quant à elle affirmé jeudi disposer de documents révélant 22.000 noms, qu’elle a remis aux autorités britanniques.

Selon les trois médias allemands, qui ont entre-temps eux aussi obtenu l’intégralité des 22.000 fiches, les documents contiennent toutefois « de multiples doublons » et le nombre de personnes effectivement enregistrées est « considérablement moins élevé », sans doute « quelques milliers » de personnes, originaires des Etats-Unis, d’Indonésie, de Russie ou encore d’Afrique du Sud.