TRANSPORTSUber a reçu 170 plaintes pour agressions sexuelles

Près de 170 plaintes pour agressions sexuelles contre le service de transport Uber

TRANSPORTSLa société de VTC aurait reçu des milliers de messages avec le mot «viol» ou l'expresion «agressions sexuelles»...
Hakima Bounemoura

H. B.

Uber est en pleine tourmente, et pour une fois, ce n’est pas à cause des taxis… Le site américain Buzzfeed vient de révéler des captures d’écran du logiciel Zendesk utilisé par le service de transports qui laissent entrevoir des milliers de plaintes pour viols et agressions sexuelles.

6160 résultats pour « agression sexuelle »

Lorsqu’on interroge la base de données de l’application client avec des expressions comme « rape » (viol) ou « sexual assault » (agression sexuelle), ce sont plus de 5800 et 6160 résultats qui s’affichent. L’expression « agressée sexuellement » (« sexually assaulted ») serait également présente dans plus de 382 plaintes exprimées par des clients auprès de l’entreprise de décembre 2012 à août 2015.

Uber a reconnu la véracité de ces captures d’écran, mais affirme qu’elles ne sont pas « représentatives des véritables plaintes déposées pour agressions sexuelles ». La société de VTC explique qu’en réalité, sur cette période, le service a recensé « cinq plaintes avérées pour viol, ce qui représente 0,0000009 % des courses effectuées, et environ 170 pour diverses agressions sexuelles, c’est-à-dire une toutes les 3,3 millions de courses ».

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Beaucoup d’erreurs de frappes

Pour ce qui est du reste, l’entreprise américaine explique que ces résultats proviennent d’un grand nombre d’erreurs de frappes : « rape », viol en anglais, serait souvent confondu avec « rate » qui signifie tarif en anglais. De nombreux utilisateurs d’Uber utiliseraient à tort le terme « viol » lorsqu’ils sont mécontents du prix de leur course.

La société de VTC a déjà été mise en cause dans des affaires d’agressions sexuelles. En octobre dernier, un chauffeur de Boston a été condamné à 12 ans de prison pour avoir violé une femme. Et en Inde, après avoir été interdit à New Dehli après des accusations de viol d’une cliente contre son chauffeur, l’entreprise avait mis en place un « bouton panique ».