TERRORISMEAttentats de novembre: Hasna Aït Boulahcen est une «victime»

Attentats de novembre: Hasna Aït Boulahcen est une «victime», estime son avocat

TERRORISMELa famille de la jeune femme n’a toujours pas pu procéder à l’enterrement au Maroc comme elle le souhaiterait…
Clémence Apetogbor

Clémence Apetogbor

Hasna Aït Boulahcen devait être enterrée au Maroc. C’était en tout cas le souhait de la famille de la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, leader présumé des attentats de novembre. Elle déplore aujourd’hui la lenteur de la procédure.

Un temps présentée comme la première kamikaze d'Europe, la jeune femme a trouvé la mort dans l'assaut du Raid le 18 novembre contre la planque des terroristes à Saint-Denis.

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La famille de la jeune femme avait porté plainte contre X fin janvier pour que le statut de « victime du terrorisme » lui soit reconnu, arguant notamment qu’elle avait indiqué aux forces de l’ordre « vouloir sortir » de l’appartement lors de l’assaut.

Une procédure trop longue ?

Depuis lors, l’avocat de la famille, Me Fabien Ndoumou, explique avoir « déjà obtenu la restitution du corps d’Hasna. », rapporte RTL. « Le permis d’inhumer a été délivré le 27 janvier et depuis un mois, nous attendons l’autorisation d’aller le faire au Maroc. Je trouve le temps long. D’habitude, ce genre de procédure ne prend que 24 ou 48 heures. J’espère que cela n’est pas volontaire. »

« Je considère Hasna comme une victime », dit-il au micro de la radio. « On nous l’a présentée comme la première femme kamikaze d’Europe et ensuite comme celle qui a aidé les terroristes. Elle a dit aux policiers "ce n’est pas mon copain". C’est une renonciation. Elle n’était pas avec les terroristes ».