CONSOMMATIONDes molécules toxiques dans 185 produits cosmétiques

Des molécules toxiques repérées dans 185 produits cosmétiques, selon l'UFC-Que Choisir

CONSOMMATIONDe nombreuses marques de produits d'hygiène épinglées par l'association de consommateurs...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a dressé ce lundi une liste noire de produits cosmétiques jugés « préoccupants ». Près de 185 produits couramment utilisés comme le shampoing, le dentifrice, le déodorant ou encore les crèmes pour le visage contiennent des substances préoccupantes, c’est-à-dire des molécules toxiques, allergisantes, irritantes ou encore des perturbateurs endocriniens.

« Produits #cosmétiques faites la chasse aux substances toxiques et témoignez sur notre forum https ://t.co/71cWRq6E5D pic.twitter.com/XcOsWCgNWl — UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) February 22, 2016 »

Pour les allergènes, l’UFC-Que Choisir a recensé 62 produits, dont 55 contiennent de la Methylisothiazolinone (MIT), un conservateur allergisant dont l’interdiction dans les produits sans rinçage (lingettes pour bébés…) a été demandée par la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, à l’Union Européenne la semaine dernière.

De grandes marques comme L’Oréal épinglées

L’UFC-Que Choisir a en outre relevé pas moins de 101 produits contenant des perturbateurs endocriniens. Parmi eux, 44 recèlent un filtre UV (l’éthylhexyl-methoxycinnamate), « totalement inutile dans des eaux de toilettes, des démaquillants ou des produits capillaires ».

Même les grandes marques de cosmétiques sont épinglées : parmi les 26 produits contenant des « parabènes à longue chaîne », qui perturberaient le fonctionnement des hormones, « on trouve trois produits de la marque Roc, deux produits de chez L’Oréal, deux produits Carrefour, deux de Leclerc, ainsi que 17 autres marques courantes ».

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L’UFC-Que Choisir « recommande de ne plus acheter les produits contenant ces composés, notamment pour les usages les plus à risques (bébés, enfants, produits non rincés) » et appelle les consommateurs à « passer à l’action » et à lui signaler les produits indésirables.